Vera Sharav, rescapée des camps "ce que l'incident aux 75 ans de Nuremberg révèle".
Ou comment les abuseurs continuent d'inverser les rôles en accusant les victimes
Fin août, diverses associations germanophones engagées pour l’éthique médicale1 ont organisé une cérémonie en l’honneur des 75 ans du Code de Nuremberg, le texte fondateur de l’éthique médicale qui fut rédigé à l’issue du célèbre procès contre les crimes nazis. Vera Sharav, ancienne rescapée des camps et fondatrice de l’association “Alliance For Human Research Protection“ était l’invitée d’honneur de cette cérémonie. Au lendemain de son discours, la presse locale les “Nuremberger Nachriten“ ont rédigé un article diffamatoire, qui l’a profondément choquée, au point d’annuler sa participation au rassemblement de Munich qui s’est déroulé trois jours plus tard.
Le premier entretien s’est déroulé à Nuremberg, à la veille de la cérémonie des 75 ans du code. Ensuite, au lendemain de l’incident, la Ligue et d’autres associations ont rapidement relayé un appel à soutenir Mme Sharav sur les réseaux sociaux. Le second entretien a eu lieu trois semaines plus tard, et a permis d’approfondir les questions suscitées par cet événement.
Entretien publié dans le magazine ‘Réalité et vaccinations’, Ligue Nationale Pour la Liberté des Vaccinations - n°40 - Octobre 2022. www.infovaccin.fr
1ère partie, Nuremberg, le 19 août 2022
“L’holocauste est unique en ce que la médecine lui a donné une apparence de légitimité“
Senta Depuydt. Bonjour Vera et merci de votre présence. Vous êtes venue de New York à l’occasion de cette cérémonie et c’est la première fois que vous rendez en Allemagne depuis la guerre. Quel est votre état d’esprit en venant ici ?
Vera Sharav. J’avoue que j’étais tout de même assez tendue. Même si tout cela remonte à très longtemps, le fait de venir ici en Allemagne, à Nuremberg fait remonter beaucoup de souvenirs et d’émotions. J’ai été déportée avec ma famille dans des camps nazis en Ukraine où j’ai perdu mon père et vécu trois années de faim et de souffrance. Et aujourd’hui, il semble que le monde soit à nouveau sur une mauvaise voie. Jamais je n’aurai cru voir cela. Cela fait plusieurs semaines que je pense à ce voyage, à ce qui pourrait se passer, à ceux qui vont m’écouter, à ce que je vais dire. Ce n’est vraiment pas facile.
Mais bon, j’ai tout de même ri lorsqu’à la douane, on m’a demandé si je venais pour tourisme ou pour affaires. J’ai répondu “pour affaires” et le douanier m’a dit “Ah vous travaillez encore ?”. J’ai dit “oui je fais du conseil !”. Je ne crois pas qu’il aurait pu imaginer ce que je venais faire à Nuremberg.
En fait, bien que je sois toujours restée proche de la communauté juive à New York, durant la plus grande partie de ma vie, j’ai peu parlé de mon passé. Je ne voulais pas que cela envahisse ma vie... Et puis j’étais un peu coquette, ça trahissait mon âge (rigole à nouveau). Mais maintenant je pense que j’ai vraiment un devoir à accomplir. Je suis une des rares personnes qui puisse dire ce qui se passe et s’exprimer en toute légitimité.
SD. En effet, vous étiez venue pour parler lors du grand rassemblement européen pour la liberté à Bruxelles le 21 janvier dernier, vous étiez l’invitée spéciale qui devait clore la manifestation. Près de 400 000 personnes étaient présentes, mais l’évènement a été interrompu par les forces de police et les principaux orateurs ont été empêchés de parler. On sent bien que des personnes comme vous dérangent beaucoup.
VS. C’est évident ! Heureusement nous avions déjà enregistré une conférence de presse le matin et puis nous avons filmé nos réactions et j’ai lu mon texte dans le café où nous nous sommes regroupés l’après-midi. Le lendemain, une artiste et militante l’a lu à voix haute sur une place publique en Allemagne et la police est venue l’arrêter. Et ce n’est pas le seul exemple. Ce matin ici, il y avait une marche “anti-fasciste“ organisée pour protester contre notre évènement... c’est tout de même hallucinant d’oser inverser les rôles à ce point et faire passer les victimes pour des abuseurs.
Avec la complicité des médias, toute évocation de politique autoritaire des gouvernements ou des autorités médicales est non seulement censurée, mais cataloguée comme un “abus de la mémoire des victimes de la shoah”. C’est délirant ! La raison d’être du code de Nuremberg, c’est justement de servir le présent, c’est d’être un garde-fou, une protection pour les générations futures contre la menace globale à laquelle notre civilisation est confrontée aujourd’hui.
D’une certaine manière l’on peut dire que le nazisme n’a pas complètement disparu après la guerre, mais dans la situation actuelle, je parlerai plutôt du risque d’eugénisme. C’est un risque qui existe partout dans le monde et c’est pour cela qu’il faut toujours rester vigilant. N’oublions pas que cela n’arrive pas du jour au lendemain. En Allemagne, tout s’est mis en place dans la décennie qui a précédé la guerre, avec une suppression progressive des droits et libertés. Ensuite le programme eugéniste a démarré avec la collaboration du monde médical et des instituts scientifiques de l’époque. Les premières victimes des nazis étaient environ 10 000 enfants allemands, orphelins ou handicapés qui ont été euthanasiés en secret par les médecins du gouvernement dans un programme secret appelé T4. Et ces médecins mentaient aux parents. Ensuite, on a éliminé les veillards dans les homes considérés comme des bouches inutiles à nourrir. Tout cela a été fait en invoquant la science et le bien commun. Plus tard, on a enfermé les juifs dans les ghettos pour “raisons d’hygiène” en les accusant de répandre le typhus.
Si l’on pense à ce qui s’est passé durant la pandémie. De nombreuses personnes se sont vues refuser l’accès à des soins. D’autres ont été traitées avec des protocoles dangereux, et des surdosages de médicaments, en particulier les personnes âgées et les handicapés. Sans parler des obligations vaccinales avec des produits expérimentaux. Tout cela va complètement à l’encontre des principes du code de Nuremberg.
S.D. Justement, en quoi ce code est-il si important ?
VS. Le code est extrêmement important pour plusieurs raisons. Tout d’abord en vertu de sa valeur historique et juridique. Contrairement aux autres instruments de loi, les préceptes du code ont été formulé par des juges, à l’issue du procès qui a condamné les criminels nazis. Les principes du code ont fait figure de référence suprême au niveau international, en étant souvent recopié et intégré en tout ou en partie dans des textes nationaux, dans le même esprit que les droits de l’homme.
Ensuite, c’est la première fois de l’histoire que des médecins ont été condamnés et exécutés. La responsabilité d’un médecin est de sauver des vies. On ne peut pas tuer des gens dans des expérimentations médicales, sous prétexte que l’on agit sur ordre du gouvernement. Le code a ceci de fondamental qu’il consacre la responsabilité et le choix de l’individu, tant dans la notion du consentement éclairé du patient ou sujet de l’expérience, que dans la responsabilité personnelle du médecin. C’est non seulement le fondement de l’éthique médicale, mais c’est aussi ce qui distingue la démocratie des régimes communistes et fascistes. Si une société se met à ignorer ou réinterpréter ces principes, elle est sur la mauvaise voie.
C’est un risque bien réel, mais personne n’ose évoquer des similitudes avec les politiques qui se mettent en place aujourd’hui.
Les gens sont aveuglés, ils ne sont pas capables de le penser. Dans mon entourage (la communauté juive de New York), la plupart des personnes de mon âge vivent de manière assez isolée. Elles sont dans leur bulle, elles font confiance aux médias. Elles ont été terrorisées par la maladie, le virus et n’ont pas réalisé ce qui se passe. Cela dit, après m’être exprimée au début de la pandémie, j’ai tout de même été contactée par d’autres rescapés qui étaient aussi indignés sur la tournure des évènements. Eux aussi sont profondément choqués devant cette destruction de notre société. Bien sûr, on ne les entend jamais dans les médias. Beaucoup ont peur, mais il serait vraiment important de recueillir leur parole, car ils peuvent avoir un impact profond sur les gens et sont capables de les éveiller.
S.D. Et vous, y a-t-il des sujets que vous n’osez pas aborder ?
VS. Non, aucun. Moi je suis là pour dire ou rappeler la vérité telle que je la perçois, même si cela ne plaît pas ou si cela diverge des versions officielles.
Par exemple, le fait que les théories eugénistes ont été développées et appliquées aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne avant la guerre, et qu’ils ont financé le fameux institut Kaiser Wilhelm en Allemagne. Et qu’après la guerre, ils ont récupérés 1 600 scientifiques du régime nazis. Ceux-ci n’ont pas été condamnés, ils ont continué à faire de la recherche pour les militaires, sous une nouvelle identité. C’est la fameuse Opération Paperclip.
Et il faut constater les parallèles entre l’eugénisme des nazis et les idéologies transhumanistes. Il y a cette tentative d’éradiquer ce qui nous rend humain - en allemand j’utiliserai le mot “das Mensch” - l’humain dans ce qu’il a de noble. La propagande des conseillers du Forum Economique Mondial comme Yuval Harari, tente de nous ravaler au rang “d’animaux sociaux“ qui croient à toutes sortes de “fake news comme la bible” et sont incapables de se gérer de manière efficace. Ils veulent donc créer une société parfaite avec des “humains augmentés” et même complètement remodelés par la technologie et les manipulations génétiques. Ces dirigeants se rêvent en dieux immortels avec des corps parfaits et un intellect illimité grâce à l’intelligence artificielle. Mais l’homme augmenté des élites globales et l’ubermensch, le surhomme des nazis puisent dans la même soif délirante de puissance absolue. Comment ne pas le voir ? Il ne faut pas attendre que les mêmes choses se reproduisent.
Discours de Vera Sharav à Nuremberg le 20 août 2022
2ème partie, New-York, le 9 septembre “Je ne viendrai plus sur le sol allemand !”
SD. Bonjour Vera, merci de prendre le temps pour le public francophone. Je sais que vous êtes fort sollicitée en ce moment, surtout depuis ce qui s’est passé à Nuremberg, au lendemain de votre discours. Pouvez-vous revenir là-dessus ?
VS. Après l’expérience de Bruxelles, les organisateurs se méfiaient et mon nom n’avait pas été annoncé au programme pour éviter que l’évènement ne soit annulé ou interrompu. C’est ainsi que j’ai pu parler en toute tranquillité devant quelques milliers de personnes. C’était très bien. Il y avait beaucoup de médecins et d’avocats et aussi des invités d’Afrique du Sud qui ont parlé des campagnes visant à stériliser les femmes africaines à leur insu. Tout s’est déroulé dans le calme et la dignité. Mais le lendemain, un journal local, “Die Nuremberger Nachriten“, a sorti un article épouvantable dans lequel ils m’ont attaquée pour me dénigrer. Ils étaient malins et ont évité la diffamation directe, utilisant plutôt des sous-entendus. Ils ont parlé de moi sur un ton méprisant, me décrivant comme “une roumaine que l’on “introduit” comme une rescapée de l’holocauste”. Donc tout à coup je ne suis plus juive. Je suis juste une “roumaine”, pourquoi pas une gitane à qui l’on a donné un rôle et qui est prête à raconter n’importe quoi.
S.D. Oui, j’ai lu l’article, ça dépasse l’entendement. Ils n’ont pas daigné mentionner que vous êtes la fondatrice d’une organisation de protection de la personne humaine dans le domaine de la recherche, dont l’objectif est justement de faire respecter le code de Nuremberg. En plus, ils ont été jusqu’à vous accuser de révisionisme, d’offenser la mémoire de l’Holocauste. Quel affront !
VS. Et le comble, c’est que quelqu’un d’une association qui s’appelle le Forum juif ou quelque chose comme ça, a déposé une plainte à la police contre moi, m’accusant de “minimiser l’holocauste”.
S.D. Hallucinant !
VS. Oui mais quand on fait des recherches, on est moins surpris. Il est éclairant de savoir que ce journal a son siège à la même adresse que l’ancien journal de propagande nazie “Der Sturmer“. Quant au fameux Forum juif, qui le finance à part le gouvernement ? Entre autres la fondation Flick ! Il faut savoir que le grand- père Flick était un SS qui été jugé et déclaré coupable de crimes contre l’humanité au procès de Nuremberg.
S.D. Ah oui j’ai lu l’article du New York Times que vous m’avez envoyé sur les héritiers des fortunes nazies faussement repentants. Apparemment tout le secteur de l’industrie lourde et de l’automobile allemand appartient à des descendants de criminels nazis. Ces familles qui ont forcé les juifs à produire des armes de guerre dans leurs usines ont ensuite été “dénazifiées” et blanchies dans une sorte de faux-procès pour reprendre leurs affaires sans tracas. Et aujourd’hui, elles tentent de dissimuler leur passé en créant des fondations pour la mémoire de l’holocauste, alors qu’elles elles évitent bien de mentionner les crimes de leurs propres ancêtres. Incroyable, c’est vraiment une manipulation abjecte !
VS. Oui, mais cela expliquerait beaucoup de choses.
S.D. Et comment... Dans ce cas, il pourrait y avoir toute une stratégie de communication bien planifiée pour “prévenir” toute critique. C’est à se demander si cela ne se reflète pas aussi dans les politiques de nomination. Par exemple, après le lancement du Global Health Security Agenda en 2014, il y a eu cette politique d’extension des obligations vaccinales, avec la campagne du grand retour de la rougeole. A l’époque la personne qui a été désignée comme ministre de la santé en France se nommait Agnès Buzyn. Ses parents étaient des rescapés des camps et elle avait été mariée au fils de Simone Veil, donc en quelque sorte cela la rendait absolument intouchable. Il était impossible d’invoquer des arguments tels que la violation du Code de Nuremberg face à ses décisons. Aujourd’hui c’est la même chose avec Albert Bourla, le CEO de Pfizer dont les parents, des juifs de Thessaloniki en Grèce, ont apparemment échappé de justesse aux déportations. Il reçoit des prix de toute la communauté juive, alors que ses injections expérimentales font des ravages, notamment en Israël qui a d’ailleurs été le premier pays à prendre le risque de vacciner sa population en masse. Franchement, j’ai du mal à comprendre...
VS. Oui, c’est terriblement perturbant, mais c’est bien la réalité. Il faut se dire que les juifs ne sont pas différents des autres. Il y a des gens honnêtes et dévoués, comme le Dr. Zelenko par exemple. Il y a aussi des profiteurs comme partout et finalement, il y a aussi de véritables diables. A l’intérieur de chaque groupe, race, religion il y quelques individus qui sont vraiment destructeurs, qui sont habités par la perversion et qui font des ravages. Ce sont des individus qu’il faut écarter de la société, y compris quand ce sont des médecins. Il faut les punir pour que cela serve d’exemple. C’est ça l’objectif du code de Nuremberg, c’est pour que de tels individus ne fassent pas la même chose en d’autres temps et d’autres lieux.
Et là avec le Covid, on n’a jamais assisté à autant de violations de ces principes. En Californie, ils veulent passer une loi qui punirait les médecins respectant le consentement éclairé. C’est incroyable parce que c’est aussi tout à fait contraire à l’esprit des pères fondateurs des Etats-Unis. La constitution américaine est probablement l’une des meilleures en ce qu’elle est justement conçue pour empêcher les dérives de ce type. Ils ne voulaient pas prendre le risque d’une dictature ou d’une monarchie et donc ils ont bétonné les libertés individuelles dans les amendements de la constitution... Mais l’on voit bien que cela n’est plus respecté.
S.D. Vera, je voudrais revenir un instant à ce qui s’est passé en Allemagne. Il y a donc quelqu’un qui a déposé plainte contre vous. Que va-t-il se passer, avez-vous déjà une défense ?
VS. En fait j’étais censée parler lors d’un autre rassemblement à Munich trois jours plus tard. Il y avait une dizaine de policiers, très intimidants. Il nous ont fait comprendre qu’à la moindre comparaison entre les politiques actuelles et la période nazie, ils m’auraient arrêtée. J’ai vraiment réfléchi à ce que j’allais faire.
Et finalement face à une telle hostilité, j’ai préféré me taire. Je me suis dit que j’ai fait ma part. Je suis venue en Allemagne et j’ai dit ce que j’avais à dire. Maintenant c’est aux Allemands de faire la leur, de se confronter à leur histoire. Evidemment, les autres intervenants qui étaient extrêmement choqués et indignés se sont exprimés à ma place. A présent, je ne sais pas si la police allemande va poursuivre la plainte. En tout cas, en ce qui me concerne, c’est fini. Je ne mettrai plus un pied sur le sol allemand.
S.D. Cela se comprend.
VS. Les institutions qui étaient censées agir comme garde-fou, et préserver la mémoire de l’holocauste ont été détournées de leur objectif premier qui est d’informer et d’expliquer aux générations futures ce qu’il ne faut pas faire si l’on veut éviter que cela ne se reproduise. Les survivants qui étaient des penseurs, des intellectuels comme le chimiste Primo Levi ont toujours dit “c’est arrivé, donc cela peut arriver à nouveau“. Elie Wiesel a dit la même chose. Maintenant l’on a plus le droit de faire des comparaisons. Mais bien sûr que si, cette histoire doit être utilisée. Sinon, l’on prive la mémoire de son utilité et ça c’est un crime envers les victimes.
Donc personnellement, je n’hésite pas à confronter tous ces gens, car c’est insultant. Ils ne me représentent pas.
S.D. En tous cas, en France, votre discours et l’appel à vous soutenir a bien été relayé. Quelles ont été les réactions suite à cette affaire ?
VS. J’ai reçu une tonne de courrier, surtout d’Allemagne. Cela me motive à continuer de parler. Je crois qu’en voyant cela, il y a pas mal de monde qui commence à ouvrir les yeux.
Aussi, une des choses dont j’ai parlé dans mon discours, c’est que la mentalité nazie n’a pas vraiment disparu à la fin de la guerre et que tout cela n’est pas uniquement propre à l’Allemagne. Il ne faut pas oublier qu’après Nuremberg, 1 600 médecins, scientifiques et ingénieurs nazis ont été transférés en cachette aux Etats-Unis par l’armée américaine. Et ceci, malgré l’interdiction explicite du président Truman de laisser entrer des anciens nazis sur le territoire américain. En fait, c’est peut-être ce qui a marqué le début de ce que l’on appelle ‘l’Etat profond“ (le Deep State, désignant le complexe militaire-industriel, les financiers, la CIA et la mafia qui manipulent la politique en coulisse).
Donc, tout cela n’est pas nouveau, l’histoire continue, même si aujourd’hui les circonstances sont différentes. Aujourd’hui, la guerre est menée contre la population globale et les armes sont des injections. Ce ne sont pas des vaccins développés par l’industrie pharmaceutique. Ce sont des injections qui contiennent des substances expérimentales et des déchets toxiques. Elles ont été mises au point par l’armée américaine avec des contracteurs secrets, elle sont produites en dehors du contrôle des experts du circuit pharma qui ne fait que les mettre en bouteille et malgré les résultats désastreux, cela continue. Si l’on voulait réduire la population mondiale, on ne ferait pas autrement. C’est l’arme parfaite, il ne faut même pas forcer les gens, ils y vont tous seuls en pensant que c’est pour leur bien.
Il est étonnant de se dire que Rudolf Steiner avait prédit en 1917 que la vaccination serait utilisée comme une arme contre l’être humain.
S.D. Pourtant aujourd’hui l’anthroposophie (les adeptes de Steiner) a terriblement peur de critiquer la vaccination. Il y a quelques années, j’avais discuté avec un de leurs représentants qui avait tenté d’introduire quelques dossiers à Bruxelles pour promouvoir la médecine naturelle, notamment lorsque l’efficacité des antibiotiques a été remise en cause. Le commissaire européen à la santé l’avait accueilli en lui disant “Ecoutez, commencez par faire une déclaration publique comme quoi vous reniez ce que Steiner a dit et que vous soutenez pleinement la vaccination. D’ici là, ma porte reste close”. Donc cela nuit trop à leurs intérêts et cette citation est surtout utilisée par des gens qui sont en dehors du mouvement... comme vous.
VS. Aaah, je comprends mieux ! Et bien oui, il semble que cette fois-ci, ils ont acheté tout le monde... toutes les institutions, mêmes les institutions culturelles, religieuses et philosophiques. C’est une forme de chantage et c’est toujours lié à des intérêts pécuniers, il n’y a aucun doute là-dessus.
S.D. Comment peut-on arrêter cela. Quels sont vos conseils ?
VS. Tout d’abord, il faut continuer de s’informer. Partager les principes du code, l’utiliser comme une arme de défense pacifique. Les juristes n’y pensent pas assez et pourtant il y a eu des cas où cela a fonctionné. La Cour Suprême a condamné Pfizer sur cette base, dans une affaire où ils avaient réalisé des essais cliniques sur des enfants au Nigéria sans aucune autorisation. C’est important de le savoir, car si le droit n’est pas utilisé, il devient lettre morte. C’est pour cela que j’ai fait un site où le code est repris dans une dizaine de langues. A part ça... mon autre conseil est de se débarrasser de la télévision.
Et surtout, il faut arrêter d’obéir. Robert Kennedy, Jr. le répète sans cesse “personne n’est sorti d’une dictature en obéissant”.
S.D. C’est difficile parce que l’on traite souvent ceux qui obéissent de collabos ou de mini-dictateurs mais en réalité, c’est faux. La majorité sont des bonnes personnes, des gens qui pensent et veulent bien faire, des gens qui veulent éviter les conflits ou qui n’arrivent pas à imaginer que l’on ne veuille pas leur bien.
VS. C’est vrai, mais il y a une responsabilité individuelle. Il ne faut pas obéir avant de s’informer, de réfléchir. Il faut que les parents s’interrogent avant d’injecter leurs enfants. N’oublions pas que tous ces ordres ont mis un frein à nos libertés, ce ne sont pas de simples recommandations. Donc c’est un devoir de se poser les bonnes questions. Pourquoi a-t-on retiré nos droits ? C’est pareil à ce qu’Hitler a fait en 1933. Il a déclaré l’état d’urgence et mis la démocratie à la poubelle. Après cela, il n’a fait que dicter ses ordres. Finalement, n’est-ce pas ce qui se passe depuis 2020 ?
S.D. Oui et il faut penser aussi à la façon dont tout s’est déroulé. Le langage utilisé, les violences policières, les discriminations, l’incitation à la haine des non-vaccinés, les souffrances inutiles imposées aux enfants. On n’a pas vu de compassion, de bon sens, de tolérance, bien au contraire, c’était sans pitié, cruel, inhumain. Cela devrait quand même alerter les gens sur le fait que l’on n’est plus en démocratie.
VS. Oui et c’est la porte ouverte au mal. Les médecins feraient vraiment bien d’y réfléchir avant d’imposer ces injections. Parce qu’ils risquent de finir devant les tribunaux et ils ne pourront pas s’en tirer en disant “c’est le gouvernement qui m’y a forcé”. C’est une question d’éthique individuelle.
S.D. Vera, comment voyez-vous le futur ?
VS. Le futur dépend entièrement de nous. Nous allons être obligés de vivre une transformation sociale profonde, sinon nous risquons de tomber dans un système totalitaire, où nous serons des esclaves contrôlés par une intelligence artificielle. Nous vivons vraiment une époque très dangereuse. Il faut que les gens apprennent à devenir autonomes et à se fier à leur intuition et à leur propre intelligence. Je pense qu’il y a de plus en plus de personnes qui se posent des questions et qui doutent de tout ce qu’on leur raconte. Elles vont peut-être réagir différemment à la prochaine occasion. On verra bien. En tous cas, nous on continue !
S.D. Merci beaucoup Vera. Merci pour tout ce que vous faites, c’est un privilège et un honneur de vous connaître. Ce sont des femmes comme vous qui inspirent le monde...
Senta Depuydt
ACTION
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Téléchargez le code de Nuremberg en français ici
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Les 10 principes du Code de Nuremberg
1. Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne intéressée doit jouir de capacité légale totale pour consentir: qu’elle doit être laissée libre de décider, sans intervention de quelque élément de force de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes de contraintes ou de coercition. Il faut aussi qu’elle soit suffisamment renseignée, et connaisse toute la portée de l’expérience pratiquée sur elle, afin d’être capable de mesurer l’effet de sa décision. Avant que le sujet expérimental accepte, il faut donc le renseigner exactement sur la nature, la durée, et le but de l’expérience, ainsi que sur les méthodes et moyens employés, les dangers et les risques encourus; et les conséquences pour sa santé ou sa personne, qui peuvent résulter de sa participation à cette expérience. L’obligation et la responsabilité d’apprécier les conditions dans lesquelles le sujet donne son consente- ment incombent à la personne qui prend l’initiative et la direction de ces expériences ou qui y travaille. Cette obligation et cette responsabilité s’attachent à cette personne, qui ne peut les transmettre à nulle autre sans être poursuivie.
2. L’expérience doit avoir des résultats pratiques pour le bien de la société impossibles à obtenir par d’autres moyens : elle ne doit pas être pratiquée au hasard et sans nécessité.
3. Les fondements de l’expérience doivent résider dans les résultats d’expériences antérieures faites sur des animaux, et dans la connais- sance de la genèse de la maladie ou des questions de l’étude, de façon à justifier par les résultats attendus l’exécution de l’expérience.
4. L’expérience doit être pratiquée de façon à éviter toute souffrance et tout dommage physique et mental, non nécessaires.
5. L’expérience ne doit pas être tentée lorsqu’il y a une raison a priori de croire qu ́elle entraînera la mort ou l’invalidité du sujet, à l’exception des cas où les médecins qui font les recherches servent eux-mêmes de sujets à l’expérience.
6. Les risques encourus ne devront jamais excéder l’importance humani- taire du problème que doit résoudre l’expérience envisagée.
7. On doit faire en sorte d’écarter du sujet expérimental toute éven- tualité, si mince soit-elle, susceptible de provoquer des blessures, l’invalidité ou la mort.
8. Les expériences ne doivent être pratiquées que par des personnes qualifiées. La plus grande aptitude et une extrême attention sont exigées tout au long de l’expérience, de tous ceux qui la dirigent ou y participent.
9. Le sujet humain doit être libre, pendant l’expérience, de faire inter- rompre l’expérience, s’il estime avoir atteint le seuil de résistance, mentale ou physique, au-delà duquel il ne peut aller.
10. Le scientifique chargé de l’expérience doit être prêt à l’interrompre à tout moment, s’il a une raison de croire que sa continuation pourrait entraîner des blessures, l’invalidité ou la mort pour le sujet expéri- mental.
Extrait du jugement du TMA, Nuremberg, 1947. Trad. française in F. Bayle, Croix gammée contre caducée. Les expériences humaines en Allemagne pendant la Deuxième Guerre Mondiale, Neustadt, Commission scientifique des Crimes de guerre, 1950.