Grace et les enfants innocents

Histoire d'ici et de l'au-delà et l'importance de manger des fraises

Chers lecteurs,

J’ai dû m’absenter quelques temps, mais je ne vous oublie pas !

Avant de reprendre des articles de fond, j’ai envie de vous raconter une histoire étrange et un peu magique qui m’est arrivée il y a quelques mois. C’est le genre de clin d’oeil venu d’en haut qui nous pousse à continuer une quête de vérité et de service. J’espère qu’elle vous plaira et qu’elle vous inspirera.

Meurtre sur ordonnance

Au printemps dernier, j’avais entrepris de sous-titrer la série de Vera Sharav ‘Never Again is Now Global’ Plus jamais ça, c’est maintenant et mondial.

Vers la fin de la série, dans l’épisode 5 un témoignage m’avait particulièrement touchée : le papa de Grace Schara, une jeune fille trisomique, racontait comment sa fille avait été victime d’un ‘meurtre sur ordonnance’. L’histoire est aussi tragique que révoltante. Grace était entrée à l’hôpital pour un suivi ‘Covid’, suite à un test PCR positif et quelques symptômes de refroidissement. Mais, de manière surprenante, on lui avait rapidement administré toute une série de traitements et de médicaments lourds, en falsifiant les mesures de son dossier. Un garde avait même été posté devant sa chambre, pour empêcher le père, inquiet de la manière dont on s’occupait de sa fille, d’y entrer. Au bout de quelques jours où la santé de Grace diminuait, le médecin en chef avait tout simplement décidé de la ‘faire partir’ en prescrivant un cocktail de médicaments mortel, contenant un équivalent du Rivotril. Les infirmières, qui avaient reçu l’ordre ‘de ne pas la ressusciter’, avaient refusé d’entrer dans la chambre, malgré les appels désespérés de sa famille pour arrêter la procédure mortelle et la sauver. C’est ainsi que les parents de Grace avaient assisté, impuissants, à la mort imposée de leur fille, en regardant ses derniers instants filmés par la petite soeur, seule avec elle dans la chambre.

Choqués au-delà de toute mesure, les parents de Grace ont compris que ce genre d’opération était non seulement motivée par l’argent (notamment avec les subsides versés aux hôpitaux pour diverses interventions Covid), mais aussi et surtout par une forme d’idéologie eugéniste. Sans doute le médecin avait-il estimé ‘rendre service’ à la famille et à la société en les ‘débarrassant’ de leur fille handicapée. En réalité, comme on le voit sur le site qui lui rend hommage, Grace était née dans une famille fortunée et aimante et tous la considéraient comme une source de joie et d’affection.

Cette histoire tragique me touchait énormément, car je connais bien la maltraitance de notre société envers les enfants différents.

Grace en demoiselle d’honneur

Une étrange apparition

Alors que j’étais plongée dans la traduction de cette récit poignant, je me suis soudain endormie et j’ai rêvé de Grace…

La jeune fille s’approchait de moi et me regardait droit dans les yeux. Et voilà qu’elle me saisit soudain avec force et me serre contre elle, en me chuchotant à l’oreille “Fais attention, les griffes du tigre sont autour de toi !” Ensuite, elle sourit et ajouta cette mystérieuse injonction : “N’oublie pas de manger des fraises avec de la crème et de boire de l’eau”.

Je me réveillais en sursaut, frappée par la vivacité et l’intensité de la scène. Peu après, je sortis chercher des fraises (et de la crème). Si l’avertissement sonnait comme un appel à la prudence face aux risques liés à mes activités, l’histoire des fraises m’intriguait. Ne sachant pas trop quoi en penser, je cherchais leur symbolique sur internet, avalant une fraise après l’autre. A priori, cela devait être un symbole de l’amour, mais il y avait peut-être autre chose…Je fus subjuguée par la première référence qui sortit de mon téléphone : “Ce fruit, par sa couleur rouge, rappelle ‘le sang versé dans un meurtre’ et représente également les petits enfants morts, qui selon une légende allemande, montent au paradis cachés dans les fraises pour les offrir à la Vierge Marie.”

Quelle étrange affaire ! En essayant d’y mettre un sens, j’en conclus que manger des fraises serait désormais mon hommage à l’âme des enfants tués et que d’une certaine manière, ils seraient là pour assister mon travail. Et puis, je sentais aussi que face à toutes ces ignominies, il était temps d’implorer la grâce divine, même si je ne pratique pas de religion. Ce prénom n’était pas là par hasard…

La grâce et l’épée

Quelques jours plus tard, je me rendis à un week-end de ressourcement en forêt. J’arrivais au matin, alors que mes amis étaient déjà là depuis la veille. Alors que nous étions rassemblés autour du feu après le petit déjeuner, notre guide, qui est très sensible au monde qui l’entoure, prit la parole et expliqua qu’elle avait ressenti une présence puissante et bienveillante la veille au soir, avant d’enchaîner sur ‘l’importance de la grâce’. J’étais à nouveau stupéfaite, car n’étions pas du tout dans un cadre religieux, et ses paroles semblaient refléter le message lié au rêve. Je décidais de lui raconter mon expérience et elle me répondit immédiatement : “Ca alors ! Je ne l’avais pas mentionné tout à l’heure, mais l’esprit que j’ai ressenti était bien celui d’une femme avec un handicap mental. Cela m’avait plutôt étonnée”.

Je continuai donc à manger des fraises et à implorer la grâce divine, en remerciant Grace Schara…jusqu’à ce que, quelques jours plus tard, à force d’implorer la grâce, une épée tombe à mes pieds ! Cette fois, j’avais renversé par mégarde un jeu de cartes avec des symboles que je ne connaissais pas du tout et en me penchant pour le ramasser une carte attira mon attention. Elle symbolisait… l’épée de la Grâce.

Je vous livre donc quelques lignes du très beau texte qui l’accompagne¹ :

“Qui peut dire quand sonne l’heure de la Grâce ? Elle est une épée de lumière qui tranche net les attaches qui emprisonnent l’âme. Rien ne lui résiste, sinon notre libre arbitre que les forces de lumière respectent toujours, s’il nous conduit à fermer la porte. Elle est le glaive de l’Éternel et nous offre son pouvoir de guérison. En accord avec les Lois divines, son énergie lève les anathèmes, les malédictions et les mémoires négatives profondes, d’ordre familial ou collectif, ou même de vies antérieures”…

A force de me pencher sur les dessous de nombreux dossiers, j’en suis arrivée à penser que notre dite ‘humanité’ est sans doute moins évoluée que le monde animal, tellement elle a pour habitude de sacrifier ses enfants. Alors, parfois j’aime fermer les yeux et imaginer cette épée à l’oeuvre, diffusant sa lumière et sa puissance à travers le monde. Et peut-être voulez-vous avec moi tourner vos pensées vers toutes ces âmes innocentes et prier pour que l’humanité soit enfin touchée par la Grâce.

1. Il s’agit de Zayn, l’épée de la Grâce dans le Tarot des lettres hébraïques de Marie Elia. Merci de noter que mon propos n’est pas d’emmener le lecteur vers l’une ou l’autre croyance ou pratique spécifique.