Tedros nomme le Dr Vanessa Kerry (fille de John) 'envoyée spéciale' pour le changement climatique. Elle scellera l'alliance entre l'OMS et la COP28 pour la 'santé globale'.
Rappel : Je serai ce mercredi 28 juin à 19h 30 à Luxembourg pour une conférence sur l’OMS et les dangers d’un traité mondial sur les pandémies organisée par Frei Liewen
Le Directeur Général de l’OMS Tedros Ghebreyesus et le Dr. Vanessa Kerry
Tedros nomme ses envoyés spéciaux en ‘santé globale’,
L'OMS vient d'annoncer la nomination du docteur Vanessa Kerry en tant que toute première envoyée spéciale du directeur général pour le changement climatique et la santé. Le Dr Kerry, experte en santé mondiale, médecin et CEO de Seed Global Health, jouera un rôle essentiel dans l'amplification des messages de l'OMS sur le climat et la santé et mènera des actions de sensibilisation de haut niveau.
Diffuser un sentiment d’urgence et négocier les politiques de la ‘santé liée au climat’
Selon le directeur de l’OMS, le changement climatique apparaît comme le plus grand défi sanitaire du XXIe siècle, car il a des répercussions sur divers aspects du bien-être humain. Les phénomènes météorologiques extrêmes, les maladies infectieuses et non transmissibles, ainsi que les infrastructures de santé et les capacités du personnel sont tous touchés de manière significative.
En tant qu'envoyée spéciale du directeur général pour le changement climatique et la santé, Mme Kerry assumera des responsabilités essentielles, notamment :
diffuser les messages cruciaux de l'OMS sur l'importance du changement climatique et de la santé, auprès des personnalités influentes et des décideurs politiques afin de susciter une compréhension généralisée et un sentiment d'urgence ;
mener des actions de plaidoyer de haut niveau pour obtenir un impact mondial ;
soutenir le travail de l'OMS et s'engager dans le travail des organisations mondiales et régionales et des gouvernements nationaux, conformément aux conseils d'experts de l'OMS ;
favoriser l'adoption et l'adaptation des recommandations de l'OMS, tout en tenant compte des spécificités locales, nationales et régionales ;
Leadership et négociations politiques
fournir des conseils stratégiques au directeur général et aux décideurs, en renforçant la position de l'OMS en tant que source d'information et de soutien fiable et faisant autorité, conformément aux propres orientations de l'OMS ; et
aider à mobiliser des ressources pour faire progresser les travaux de l'OMS, en recherchant de nouveaux partenaires et des personnalités influentes, y compris des personnalités de premier plan, en reconnaissant leur potentiel à apporter leur expertise et leurs ressources pour amplifier les initiatives de l'OMS.
Ravie de cette nomination, Vanessa Kerry a déclaré :
"La crise climatique est une crise sanitaire - elle représente une menace fondamentale pour la santé mondiale, et il est urgent d'agir pour atténuer ce défi complexe et s'y adapter. Le changement climatique fait déjà des ravages dans le monde entier - de l'épidémie de choléra au Malawi aux maladies liées à la chaleur en Inde - et nous devons dès maintenant investir dans des systèmes de santé solides, capables de résister à ces effets. Je travaillerai avec l'OMS et ses partenaires pour sensibiliser l'opinion, élaborer des solutions et dégager un consensus sur les mesures à prendre pour assurer un avenir plus sain à tous les habitants de la planète".
La ‘santé climatique’, priorité à la COP28
2023 s’annonce comme 'une année cruciale pour l'intersection du changement climatique et de la santé, la présidence de la COP28 ayant annoncé la toute première journée consacrée à la santé lors du sommet du 3 décembre 2023.
Le Dr Kerry aidera donc la présidence de la COP28 à organiser cette première Journée de la santé de la COP28, afin de sceller l’alliance avec l’OMS et ses programmes.
Seed Global Health (Seed), l’ONG fondée et présidée par Kerry sera aux avants-postes de la santé liée au changement climatique. L’organisation qui se consacre au renforcement et à la transformation des systèmes de santé par le biais d'investissements à long terme et de la formation du personnel de santé est déjà fortement impliquée dans des opérations liées à la santé en Afrique, où elle entend mettre en place des Climate Smart Health Systems. Il s’agit donc de systèmes de surveillance et de contrôle permettant d’une part de renforcer les politiques liées à la décarbonisation, mais aussi d’instaurer un système d’alerte et des mesures à prendre à la moindre alerte météorologique, par exemple une résurgence de maladies liées aux vagues de chaleur. L’objectif sera également d'influencer les comportements de santé sur le plan individuel.
Entretemps, les dirigeants mondiaux ont renforcé leur intentions de mettre le changement climatique en priorité lors du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial organisé à Paris. Les présidents Biden, Macron, Lula, accompagnés d’Ursula von der Leyen et bien d’autres ont réaffirmé leur intention de remodeler l’économie en luttant contre la pauvreté, grâce à une transition qui mettra entre autres l’accent sur l’écologie et la biodiversité, et d’autres objectifs fort louables (justice, solidarité, humanité).
Géopolitique américaine
Après la nomination de Chelsea Clinton, la fille de l’ex-président américain pour promouvoir une opération de grand rattrapage vaccinal nommé ‘The Big Catch-Up’, l’instrumentalisation de l’OMS par les intérêts américains à des fins géopolitiques semble de plus en plus apparente.
Vanessa Kerry, fille de John Kerry, l’homme de ‘l’agenda du climat’ du gouvernement Biden peut elle aussi, être qualifiée d’agent de l’état profond américain. En tant que médecin en soins intensifs au Massachusetts General Hospital (MGH) et directrice associée des partenariats et des initiatives mondiales au MGH Center for Global Health, elle dirige le programme Global Public Policy and Social Change à la Harvard Medical School, en se concentrant sur les liens entre la sécurité et la santé.
Harvard est le vivier des scientifiques dont la mission est d’élaborer et promouvoir les politiques américaines à l’échelle internationale, notamment avec le Forum économique mondial, dont l’université fut en quelque sorte le ‘Think thank’ précurseur. Vanessa Kerry avait d’ailleurs accompagné son père John Kerry, alors en poste comme sous-secrétaire au département d’État, à Davos en 2016.
Son ONG est directement financée par le gouvernement américain. Lors d’un mandat précédent, JohnKerry avait été accusé de transfert de fonds illégal à l’ONG Seeds for Global Health de sa fille Vanessa pour un montant de près de 9 millions de dollars. Ces financements provenaient de l’US Peace corps (les gardiens de la paix) et de PEPFAR, le programme présidentiel pour la lutte contre le sida dans le monde, dont Anthony Fauci fut le principal architecte, deux agences dirigées par les militaires et la CIA et placées directement sous sa responsabilité.
Vanessa Kerry sera donc parfaitement placée pour défendre les intérêts américains dans l’avancement des projets du Grand Reset, lors des négociations qui serviront à en partager les bénéfices au sein de l’oligarchie mondiale.
Note: article à relire à propos de la gouvernance par la santé globale dans laquelle s’insère la santé liée aux changements climatiques