22 décembre 2022
Peut-être vous êtes vous demandés comme moi pourquoi continuer à parler de ce qui ne va pas? Pourquoi plonger encore le regard dans l’ombre, alors que d’autres sont ailleurs, entièrement investis dans la création du monde de demain? Un ami proche, me taquine souvent “Senta quand vas-tu arrêter de te battre contre les crocodiles? Sors du marécage!” Au fond, pourquoi ne pas laisser tomber ceux qui refusent de voir les choses telles qu’elles sont? Alors à quoi bon perdre son temps, citer une étude de plus ou une énième manipulation des chiffres et des lois?
Pendant plusieurs mois, je suis dit “voilà, c’est terminé. On a tout dit sur les vaccins, le plan global, le cartel Pharma, la fraude etc.” Mon ami a raison, il faut aller de l’avant. J’en suis entièrement convaincue et je suis très heureuse de travailler à des projets qui me tiennent à coeur, notamment pour aider les familles avec enfants atypiques.
Et pourtant, plus que jamais l’on m’invite encore à plonger dans les profondeurs obscures pour aborder les sujets les plus sensibles. J’accepte parce que je sens que je dois continuer à le faire. Ces derniers mois, j’ai parlé de Nuremberg, de l’extermination des enfants ‘faibles’ par l’eugénisme des nazis, de la manipulation de la mémoire de la Shoah, du génocide par injection, des efforts de l’OMS pour s’ériger en organe de gouvernance mondiale et dernièrement des chiffres de morts subites…Tout un festival de sujets plus réjouissants les uns que les autres.
A chaque fois, j’étais tiraillée entre la nécessité d’aller encore plus loin pour révéler les parts obscures de notre présent et la crainte de contribuer à nourrir la peur et la colère ou la négativité.
Finalement ces jours-ci, j’ai compris pourquoi, en ce qui me concerne, je suis toujours à ma place en faisant tout cela. Nous sommes tous différents, chacun brille à un instant et à un endroit particulier. Certains ont le talent de nous faire rêver, d’autres de faire éclore les nouvelles idées ou de les mener à maturité. Moi je suis une enfant du solstice, de cet instant magique où la lumière renaît au coeur de l’ombre. C’est une porte entre deux cycles, un point de retournement intérieur.
Curieusement ces dernières semaines, j’ai rencontré beaucoup de gens qui commencent seulement à se poser des questions sur ce qui s’est déroulé ces deux dernières années. A présent, je sais que pour moi, continuer à en parler a du sens. Je sens qu’il y a une nouvelle ouverture, un espace pour informer et nouer un dialogue avec de nombreuses autres personnes. Je sais qu’elles ont besoin d’être accueillies plutôt que critiquées. Je ne prétends pas savoir comment mettre fin au déni ou changer les opinions. Mais être présente, comme un phare dans l’obscurité, pour apporter un éclairage sur ce qui nous entoure et donner du sens à notre périple.
Et pour qu’une image apparaisse clairement, que les objets enfuis qui remontent à la surface de la conscience puissent êtres ‘vus’, il faut s’abstenir de troubler les eaux, d’agiter les émotions, de lancer des pavés. C’est un grand défi, face à la violence du monde dans lequel nous vivons.
Quel que soit le sujet, je m’exerce à écrire et parler en toute franchise et lucidité, mais avec une ouverture et une intention bienveillante. Et si j’ai un regard critique sur les actes posés, je ne condamne et ne juge personne. C’est en tous cas l’esprit avec lequel je souhaite poursuivre mon travail.
J’aime partager ce qui m’anime et j’espère que cela vous invite à regarder quels sont les endroits, les manières d’être où vous vous sentez le plus à votre place ici et maintenant.
En ce moment propice au regard intérieur, je nous souhaite à tous de ressentir la paix de l’âme et la tranquillité de l’esprit. Puissions-nous avoir la joie de renouer des liens authentiques avec nos proches et avec toutes les belles personnes qui nous entourent.
En vous remerciant pour votre présence,
Senta
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Soyez-en mille fois remerciés!