Le pouvoir du doute et les 10 mécanismes de l'opposition contrôlée. La voie de la maîtrise du complotiste
Réflexion + replay de la vidéo
Chers lecteurs, chères lectrices
Merci pour votre patience. Comme promis, je vous livre ici quelques réflexions issues de mon expérience : l’attitude générale que j’adopte, ce que cela a de positif et de transformateur et - pour ceux qui ont accès à la vidéo - l’observation de quelques mécanismes spécifiques au “contrôle de l’opposition”.
Tout est faux jusqu’à preuve du contraire
Cela fait longtemps que le journalisme mainstream a perdu l’habitude de rechercher et dénoncer les manipulations et les complots. Les médias actuels s’emploient à maintenir le public dans une sorte d’état hypnotique, qu’ils créent par la répétition d’images et de slogans violents, suivis d’une avalanche de condamnations faciles envers l’un ou l’autre individu ou groupe désigné comme coupable. Que ce soit avec Charly Hebdo, la “pandémie”, l’Ukraine ou Gaza, il n’y a pas de volonté d’identifier les principaux responsables, ni d’analyser les stratégies qui se déroulent en arrière plan.
Rien d’étonnant à cela. La presse est concentrée entre les mains de quelques oligarques qui cherchent à manipuler l’opinion dominante, mais nous oublions souvent qu’il en va de même avec ceux qui s’y opposent.
On attribue à Lénine cette phrase qui affirme que “la meilleure manière de contrôler l’opposition, c’est de la mener soi-même”!
Voilà effectivement, une première raison pour laquelle, le doute systématique de tout et de tous est une pratique vertueuse ! Avant tout il s’agit de pratiquer une certaine attitude critique, ne pas tout rejeter des uns pour placer une confiance aveugle dans les autres, ne pas s’accrocher à ses opinions ou à ses sentiments et laisser la palette des nuances se déployer au-delà du clair-obscur.
L’instinct, l’observation, le détachement
Dans mon travail de journaliste, j’ai toujours eu à coeur de vérifier mes informations et de me faire une première opinion des personnes qui les transmettent, avant de les partager à mon tour. Il m’arrive donc de refuser de donner la parole à X, Y ou Z ou de ne pas participer à certains événements aux côtés de certaines personnes. C’est parfois difficile, mais je n’ai jamais regretté une seule de ces décisions.
En réalité, je m’aperçois que j’utilise plusieurs critères avant de m’engager ou de prendre distance : l’intuition, les impressions lors des premiers contacts, l’observation de la cohérence entre les actes et les paroles d’une personne, sa constance, le mode émotionnel sur lequel elle opère, la manière dont les médias en parlent ou l’ignorent et les résultats de quelques recherches sur internet ou lors de discussions privées.
Vous l’avez compris, c’est du boulot, mais c’est le prix de l’intégrité et de la rigueur face à soi-même et à ceux avec qui l’on communique.
A priori, une telle position peut mener à une forme de désarroi. Beaucoup de personnes ont un besoin de s’accrocher à un héros, dans une sorte d’attente messianique. On place ses espoirs dans l’homme idéal (notez que c’est rarement une femme) pour résoudre la situation. Sans cela, que reste-t-il ?
Les trésors cachés du désenchantement et du doute “la voie de la maîtrise” du complotiste.
La ‘plandémie’ a offert à l’humanité un formidable exercice de remise en question du monde dans lequel nous vivons. Tous les concepts dans lesquels nous avons vécu ont été ébranlés. La confiance dans les gouvernements, les médias, les médecins, les scientifiques et l’industrie a disparu, pour une grande partie de la population. Il est fascinant d’observer la manière dont chacun réagit. Certaines personnes se sont vues forcées de remettre un nombre de choses en question, mais elles arrivent pourtant à un point où ‘elles refusent d’aller plus loin’. Souvent, elles ne sont pas prêtes à accepter les conséquences de leur nouvelles prises de conscience. C’est particulièrement le cas des médecins et des scientifiques.
Evidemment, il est essentiel d’avoir des informations et des personnes sur lesquelles on peut s’appuyer pour avancer dans notre projet de vie et d’humanité. Mais en réalité, il est précieux de toujours conserver une part de doute. L’idée n’est pas d’entretenir une attitude négative, liée à la déception, ni de verser dans une forme de misanthropie. Il s’agit plutôt de pratiquer une forme de détachement, l’acceptation du fait que l’on n’est sûr de rien, ni de personne, pas même de soi.
Il suffit d’être en accord avec le fait que l’on ne sait pas tout et que la vie est en mouvement. L’aimer et l’embrasser dans le présent. On découvre alors que vivre avec cette part d’incertitude est en réalité une grande force. Plus besoin de déléguer son pouvoir à une autre personne, à une autre vérité, à la vision du monde dans laquelle on peut soi-même s’enfermer. En observant les choses telles qu’elles se présentent à nous, sans s’y attacher, nous faisons l’expérience d’un sentiment extraordinaire de liberté.
Apprivoiser le doute tout en faisant confiance à la vie représente un grand pouvoir. En réalité, c’est une voie vers la maîtrise de soi. C’est l’expérience que j’en fais dans ma pratique du journalisme et, bien sûr aussi dans ma vie personnelle.
J’ai été ravie de découvrir que c’était également l’aboutissement d’un enseignement de sagesse, lors de la parution du livre sur “le cinquième accord toltèque”. Pour Don Miguel Ruiz, un sage de la tradition ancestrale amérindienne dont l’enseignement est apprécié aux quatre coins du monde : “il est temps de vous offrir le pouvoir du doute afin de voir toute votre réalité avec les yeux de la vérité, sans mots. Vous cheminerez alors vers l’acceptation complète de vous-même”…
Essayez, vous verrez!
10 mécanismes de contrôle de l’opposition
Dans la vidéo qui suit, j’aborde différentes techniques dont certaines sont bien connues et d’autres moins décrites (je n’ai pas mis la main sur un manuel des services spéciaux, c’est le simple fruit de mon observation).
Terrorisme (d’état) et cellules dormantes 2. La stratégie du choc et les faux drapeaux 3. Les infiltrés 4. La menace et le chantage 5. Les mauvais conseillers
6. Le piège de l’extrême droite 7. Le spot dans le tunnel. 8.Diviser par la controverse. 9 La technique du DJ. 10 L’annonce de la cavalerie
et bien entendu “pourrir l’info”, l’occupation préférée des services d’”intelligence'“.