Chirurgies ratées, risques cardiaque, effets secondaires. Les transgenres sont souvent des patients à vie.
Ces risques que l'on cache aux ados en 'affirmation' de genre.
L’on affirme souvent aux jeunes en quête de leur identité sexuelle que les procédures de transition de genre sont ‘complètement réversibles’ et désormais ‘bien maîtrisées’ ou que les personnes regrettant leur décision sont rarissimes. En somme, il n’y aurait que quelques craintes à surmonter et un mauvais moment à passer. Est-ce vraiment le cas? Sautes d’humeur, acné, prise de poids, perte de libido, perte de cheveux, maux de tête, troubles cardio-vasculaire ‘la transition’ ressemble parfois plus à un calvaire qu’à une libération.
Le glamour et les paillettes de ‘Miss Univers Espagne’ (Angela Ponce) qui se dit ‘prête à être un modèle pour les enfants transgenre’ éclipsent les nombreux inconvénients liés à la transition de genre.
1. 89% souffrent encore d’effets secondaires au bout d’un an de prise d’hormones
Alors que l’importance d’accompagner ‘l’affirmation du genre’ inonde les réseaux, l’on parle peu des désagréments dont les personnes transgenre sont affligées au quotidien. Une étude récente a publié une analyse détaillée de l'impact de la thérapie hormonale lorsqu'elle est initiée pendant l'adolescence. Cette enquête menée au Portugal chez des personnes transgenre qui suivaient ou avaient suivi une thérapie hormonale pendant au moins une année ininterrompue a révélé que 89 % d'entre elles ont eu des effets secondaires.
Tout sexe confondu, plus de la moitié se plaint des troubles émotionnels et 10% éprouvent des maux de tête récurrents. Par ailleurs, 66% des hommes en voie de féminisation auraient une perte de libido. En soi, ces éléments sont déjà extrêmement importants, puisque la transition de genre est souvent présentée comme une solution à un certain mal de vivre, accompagnée de la promesse d’un épanouissement sexuel.
Mais il y a également d'autres effets secondaires importants selon les groupes : chez les femmes qui se masculinisent 52,9% souffrent d’acné, 38% de perte de cheveux et 25% de douleurs pelviennes. Quant aux hommes en voie de féminisation, 15% éprouvent des nausées, et 15% sont en proie à des démangeaisons (exanthème).
Il faut aussi noter que dans les deux groupes l’incidence de problèmes cardio-vasculaires augmente par rapport à la population normale.
2. Risques cardio-vasculaires, hypertension, thromboembolie
Les thérapies hormonales ont manifestement une influence sur la tension artérielle, selon le Dr Michael Irwing, professeur associé à la Harvard Medical School et directeur de l’institut de la médecine transgenre au centre Beth Israel de Boston. L’étude ‘Gender-Affirming Hormone Therapy May Increase Risk of Blood Pressure’ qu’il a menée sur 470 patients indique un facteur de risque cardio-vasculaire assez élevé que pour être pris en compte de manière systématique.
Si les thérapies hormonales font baisser la tension chez les hommes en voie de féminisation, elles augmentent considérablement celle des ‘hommes transgenre’ (nées femmes) qui prennent de la testostérone : en moyenne 2,6 mm Hg, un chiffre qui inquiète.
Ces données ont donc fait l’objet d’une communication de l’American Hart Association auprès des cardiologues américains, puisque ces hormonothérapies augmentent le risque d’attaque cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral.
D’autre part, chez les ‘femmes’ transgenre (nés hommes), l’usage prolongé d’oestrogènes impacte la circulation veineuse. Ainsi l’étude de cohorte ‘Cross Sex Hormones and Acute Cardio-vascular Events in Transgender Persons’ publiée en 2018, constate qu’en ce qui concerne la thromboembolie veineuse, le risque est clairement plus élevé et s’aggrave à mesure que la prise d’hormones se prolonge. Après deux ans, les ‘femmes’ transgenre auraient 4,1 fois plus de risques de faire une thrombose ou un caillot sanguin que les hommes et 3,4 que les femmes. Après huit ans de traitement, le risque grimpe nettement : il est 16,7 fois plus élevé que pour les hommes et 13,7 fois plus élevé que pour les femmes.
Ces éléments soulèvent clairement la notion de ‘dangerosité’ de ces thérapies présentées comme ‘inoffensives’.
3. La prise de poids
Les résultats d’une étude longitudinale chez des personnes en affirmation de genre montrent que leur traitement hormonal entraîne souvent une prise de poids, en particulier chez les femmes qui se masculinisent :
L’étude rapport que : dans les 2 à 4 mois suivant le début de l'hormonothérapie, le poids corporel moyen avait augmenté dans le groupe transmasculin (femme vers ‘homme’) de 2,35 (1,15-3,55) kg et a continué à augmenter au-delà de 34 mois. Dans le groupe transféminin (homme vers ‘femme’), le poids corporel moyen est resté stable pendant les 21 premiers mois de l'hormonothérapie, puis a commencé à augmenter régulièrement, en particulier chez les moins de 30 ans. La prévalence de l'obésité au départ étant de 25 % dans le groupe transféminin et de 39 % dans le groupe transmasculin, les taux d'obésité grimpent ensuite de 42 à 52 % dans le groupe transmasculin et de 21 à 30 % dans le groupe transféminin. Après 11 à 21 mois d'hormonothérapie, une prise de poids ≥5 kg a été observée chez 21 % des individus transféminins et 30 % des individus transmasculins.
4. Les chirurgies sont souvent des échecs
Pour les femmes qui cherchent à ressembler à un homme, la création chirurgicale d'un pénis semble être sources de complications post-opératoires. Une enquête auprès de 1212 femmes en voie de masculinisation a interrogé 129 femmes ayant subi une intervention chirurgicale visant à créer un pénis ou à créer une structure phallique sensible pour le plaisir sexuel. Ces 129 patientes ont rapporté 241 complications médicales, nécessitant 142 intervention supplémentaires. La moitié (51%) ont souffert de fistules rétro-cutanées, 41% de rétrécissement urétral et 25% se plaignent d’une aggravation de leur santé mentale.
Le désordre hormonal que l’on oublie…
L’on passe généralement sous silence le fait que les corps masculins et féminins sont programmés à produire, gérer et convertir les hormones de manière différente. Il faut par exemple une certaine quantité d’enzymes pour produire les oestrogènes ou pour éliminer les sous-produits de la testostérone.
Pour citer un exemple : les hommes ont un taux d’oestrogène variant environ de 0 à 40 picogrammes, alors qu’il de 5 à 10 fois plus élevé chez les femmes. Sachant que les cytochrome P450 interviennent dans le métabolisme des oestrogènes, une ‘femme’ transgenre sera mal équipé(e) pour gérer l’afflux soudain de cette hormone, souvent prise pendant plusieurs années dans le cadre d’une ‘thérapie’ d’affirmation de genre.
Par ailleurs, il y a aussi le fait que les hormones entretiennent un équilibre entre elles et que ceci peut influencer le métabolisme général, avec des répercussions sur d’autres organes. L'œstrogénothérapie pourra inhiber le bon fonctionnement du foie en diminuant l'activité de la lipase hépatique jusqu’à 64 % et celle de la lipoprotéine lipase de 23 %. Cela pourra par exemple augmenter le risque de calcul rénaux. On le voit, ces changement demandent un monitoring constant de divers paramètres de la santé, avec d’éventuelles interventions pour ‘réguler’ les effets des thérapies de genre.
Les hormones, solutions ou symptômes?
D’après divers témoignages, les médecins qui incitent les jeunes à se lancer dans des thérapies hormonales afin d’opérer une transition de genre, omettent régulièrement de faire un bilan de la situation préalable. Or, ces jeunes souffrent souvent d’un déséquilibre hormonal non diagnostiqué qui peut justement être la cause du sentiment d’inadéquation catalogué comme la ‘dysphorie’ de genre (une incongruité entre le sexe anatomique et l’identité de la personne).
Dans un épisode du Highwire sur la sûreté des médicaments d’hormonothérapie , le Dr Patrick Flynn, endocrinologue, rapporte un cas où une jeune femme présentant des problèmes d’acné et de forte pilosité, fond en larmes en avouant qu’elle se sent souvent ‘comme si elle était un homme’ et qu’elle s’interroge quant à son identité de genre. Outre ces caractéristiques un peu masculines, elle signale aussi des accès d’humeur et des comportements agressifs. Le médecin la rassure vite en expliquant qu’il est difficile de se contrôler lors d’un déséquilibre hormonal et prescrit des analyses approfondies, d’où il ressort que son taux de testostérone est beaucoup trop élevé. Pour finir, lorsque le fonctionnement endocrinien se normalise, la jeune fille retrouve une meilleure santé physique et mentale, et annonce fièrement ‘se sentir à nouveau bien dans sa féminité’.
Malheureusement, les troubles endocriniens sont en nette augmentation en raison de divers facteurs environnementaux et ils devraient être considérés avant toute autre chose dans cette saga de ‘l’identité de genre’. La journaliste Corinne Lalo qui a publié le grand désordre hormonal estime que nous sommes actuellement face à un dérèglement hormonal généralisé qui est la cause d’un état dégradé de la santé humaine et animale.
Quelques exemples cités lors de cette interview donnent effectivement une idée de l’ampleur de cette situation trop peu médiatisée :
Les poissons se féminisent, les escargots voient apparaître des femelles à pénis, les alligators ont désormais des micro-pénis, les ibis deviennent homosexuels… Chez les humains, les garçons ont des testicules qui ne descendent plus, les hommes perdent la moitié de leurs spermatozoïdes en une génération et leur taux de testostérone est en baisse significative…Les petites filles ont une puberté précoce, les jeunes filles ont des règles douloureuses, les cancers du sein augmentent chez les femmes.
Ne faudrait-il donc pas d’abord rétablir la santé hormonale en s’interrogeant sur la possibilité d’un trouble endocrinien non diagnostiqué, avant de prendre le risque de l’aggraver et de conclure trop rapidement à une ‘trans-identité’? Il faut se rappeler que ces ‘thérapies’ mènent la plupart du temps à l’infertilité et que le désir des adolescents sur cette question change souvent au cours de la vie adulte.
La détransition, un sujet tabou
Selon les chiffres avancés par les experts des questions sur le transgenre, moins d’1% regrette avoir changé de sexe. Une des principales cliniques des Pays-Bas a par exemple effectué une revue de tous les patients traités par l’établissement entre 1972 et 2015 (cet échantillon est connu comme ‘la cohorte d’Amsterdam), pour conclure que seuls 0,3% des hommes transgenre et 0,6% des femmes transgenre regrettent d’avoir changé de sexe.
Mais ces chiffres sont à prendre avec beaucoup de précaution : d’une part, ils émanent d’un établissement dont c’est la principale activité lucrative et d’autre part, il faut souligner que le contexte a fortement évolué. En effet, la quasi totalité de ces personnes ont pris leur décision dans un contexte socio-culturel qui ne leur était pas favorable, à l’abri d’un phénomène de mode, et l’ont fait à l’âge adulte.
Aujourd’hui, nous sommes face à des thérapies qui sont proposées de plus en plus tôt dans le cadre d’une promotion générale, et même agressive de la transition de genre par la société, notamment la mode et les influenceurs, et d’autre part, les transitions se font parfois dès le début de la puberté.
Les témoignages abondent quant à la pression mise par les lobbys LGBTQ sur les adolescents pour les encourager à ‘affirmer’ leur différence avec un passage à l’acte sous forme d’hormonothérapie, voire même de chirurgie. Pour beaucoup de jeunes en mal être, ces soudaines marques d’attention d’un environnement qui dit les comprendre, ainsi que l’opportunité de s’affirmer au sein du cadre familial, apportent un bénéfice, voir un soulagement immédiat. Pour les parents, trop souvent écartés du processus, c’est le dilemme entre le désir d’aider leur enfant dans sa quête d’identité et la culpabilité de s’opposer à ‘son bonheur' affirmé dans le but d’éviter les conséquences parfois lourdes de décisions hâtives.
L’excellent reportage de la RTS ‘Détransition, ils ont changé de sexe et ils regrettent!’ permet de mieux comprendre la complexité de ces situations et de leurs enjeux
Malheureusement, les personnes qui regrettent cette transition et tentent de retourner à leur état biologique naturel sont souvent abandonnées par leurs anciens amis LGBTQ, ainsi que par le corps médical qui refuse de prendre la responsabilité des échecs, risques et des souffrances associés à ces pratiques.
En attendant, aux États-Unis, 15 États ont déjà adopté des lois qui interdisent les interventions médicales d’affirmation de genre pour les mineurs, car ceux-ci, faut-il le rappeler à nouveau, ne sont pas en capacité de concevoir les conséquences irréversibles que ces interventions occasionnent.