#2 Protéger son sang: comment j'ai remonté mon hémoglobine en 3 semaines
Récit d'une expérience personnelle à ne pas confondre avec 'un protocole' alternatif
Chères lectrices, chers lecteurs et amis,
Tout d’abord je vous remercie pour vos très nombreux messages de soutien, en réponse à ma 1ère lettre, mais aussi via d’autres canaux. Cela m’a vraiment touchée.
Avec un mois de retard dans mon travail (notamment pour Essentiel News), il ne m’est pas possible de vous répondre à tous individuellement, mais sachez que je note en tous cas les informations que vous m’envoyez. Beaucoup d’amis, de lecteurs et de médecins m’ont donné des suggestions de remèdes, dont je vous ferai un résumé dans la lettre suivante.
J’ai aussi reçu pas mal de témoignages de personnes ayant été confrontées à des situations similaires et dont l’issue n’a pas toujours été aussi heureuse. Cela me conforte dans la volonté d’approfondir cette question et de trouver des solutions alternatives.
Dans cette 2ème lettre, je vous raconte la suite de mon expérience, comment j’ai fait pour me retaper en vitesse.
Comment on se sent sans son sang
Vraiment très faible, “vide”. Difficile de penser, difficile de trouver ses mots et de faire l’effort de parler. Chaque geste est épuisant, le coeur s’emballe et on a peur de défaillir à tout moment. Si je vous dis cela, ce n’est pas pour faire sensation, mais pour expliquer que dans ces circonstances, on n’a pas la force de contacter tous les gens que l’on connaît pour chercher de l’aide. C’est une bonne leçon à retenir, il vaut mieux être prévoyant.
Heureusement, une fidèle amie s’en est chargée pour moi…mais, comme je l’ai expliqué dans la lettre précédente, aucun médecin de notre réseau en Belgique n’était en mesure d’effectuer une transfusion entre mes fils (2 donneurs adultes compatibles) et moi-même, pas plus que d’administrer les infusions de fer par voie intraveineuse, puisque chez nous, cela ne se pratique qu’en hôpital.
En revanche, les informations et conseils reçus de ces différents praticiens m’ont permise d’évaluer les risques et les paramètres à prendre en compte et de m’orienter vers différents types de remèdes pour aider à reconstituer mon sang.
Il a donc fallu que je réalise 2 choses:
Le risque d’avoir un accident cardiovasculaire est réel
(crise cardiaque, AVC), idem si on attrape une maladie, l’immunité est trop basse pour lutter contre les agents infectieux.
2. Le repos était essentiel
Comme beaucoup de gens, j’ai la tendance à me dire que “ça va aller” et que dès que j’aurai retrouvé un peu de forces, je vais me remettre à faire tout ce que je dois faire.
Or ici, cette attitude devient dangereuse et contreproductive. Tant qu’on a pas reconstitué son sang, chaque effort fourni épuise les réserves nécessaires pour se régénérer. La chose la plus intelligente à faire est de tout lâcher jusqu’à ce que l’on soit retapé.
Une remontée spectaculaire
J’ai la chance extraordinaire de travailler avec des personnes bienveillantes qui m’ont permise de prendre ce temps nécessaire pour me régénérer et j’en éprouve un réel sentiment de gratitude.
Grâce à cela, le résultat de mon “auto-thérapie” à été à la hauteur:
mon taux d’hémoglobine a grimpé de 6,5g/dl à 12g/dl en 3 semaines!
En général, il faut minimum 8 semaines, voire plus (ea. selon la quantité perdue). Pour vous donner une idée: lors d’un don de sang, on prélève un volume d’environ 450 à 500ml (environ 12% du volume total). Ceci entraîne une diminution moyenne de 1,5g/dl d’hémoglobine chez le donneur qui va la récupérer en 3 à 8 semaines.
J’ai donc été 3 fois plus vite…
Tout ce qui m’a aidée
Avant tout être à l’écoute de mon ressenti et de mon intuition et avoir confiance dans le processus de guérison. Le corps sait.
Ça paraît bateau, mais ce n’est pas du blabla. Je fais partie des ceux qui sentent ce qu’on appelle l’énergie subtile/vibratoire/kundalinique/le ki… depuis l’enfance (voilà un 'coming out’). Cela n’a rien d’exceptionnel. Je suis sûre que c’est le cas de nombreuses personnes parmi vous. La plupart du temps, je cours, je suis dans le mental et le “faire” et j’ai des difficultés à me brancher sur mon ressenti. Mais quand je suis malade ou à certains moments clés, c’est ce qui prend le dessus.
Concrètement: pour toutes les nourritures et les remèdes que je mentionne ci-dessous, j’ai instantanément éprouvé une sorte de frisson agréable le long de ma colonne vertébrale, suivie d’une forme de joie intérieure. Inversement, j’ai parfois rejeté ce qui devrait être ‘bon à priori’, sans explication rationnelle.
Ne prenez donc pas ce qui suit comme un protocole. Même si ce sont des remèdes généralement recommandés, c’est simplement ce qui m’a fait du bien à moi, à ce moment là. Cherchez plutôt à développer cette écoute si ce n’est pas encore le cas.
L’isolement et le contact avec la nature.
J’aurai bien voulu être à la montagne en Suisse dans mon refuge habituel, mais je n’étais pas en état de faire le voyage. J’ai eu la chance de pouvoir passer une semaine sans voir personne dans un chalet à la campagne, dans un endroit sain (pas de wifi, pas d’écrans) où je me suis sentie en toute sécurité. J’avais besoin d’être “seule ma grotte”.
Un précieux cristal
Quelques semaines avant cette aventure, quelqu’un qui se reconnaîtra a eu l’intuition de m’offrir une pierre exceptionnelle qu’il chérissait depuis 10 ans. Cette pierre m’a apporté un grand soutien énergétique, en particulier les premiers jours et nuits.
L’ortie
La nuit qui a suivi l’hémorragie, j’ai rêvé qu’il me fallait des orties pour guérir. Comme j’adore cette plante pour ses nombreuses vertus, je l’ai consommée en grande quantité (fraîchement cueillies et cuites à l’eau, rien de plus).
Le plasma de Quinton
Des amis sont allés me chercher un bidon de 3 litres de plasma de Quinton (chez Herbolistique). J’en ai bu énormément (1 à 1,5 litre par semaine) car je sentais que c’était indispensable.
Le Kombucha
Je ne sais pas si c’est particulièrement recommandé pour ce type de problèmes, mais on m’a offert du kombucha “maison” et j’ai senti que cela me faisait beaucoup de bien
Pendant un mois je n’ai bu que ces 3 boissons en alternance et j’ai supprimé le thé et le café car ce sont des excitants qui épuisent les réserves de fer.
Nourritures rouges et vertes
Viandes rouges: boudin noir, foie de veau, steak, carpaccio
Oeufs, légumes à feuilles vertes: orties, épinards, bettes, salades, chou rouge, carottes
Des fruits…Pas de sucreries, ni de pâtes.
Algues Nori J’en mange rarement, mais là je ne pouvais pas m’en passer. (J’en ai dévoré 1 paquet par jour tous les jours). Plusieurs personnes m’avaient conseillé la spiruline, mais j’avais remarqué auparavant qu’elle faisait baisser ma tension. En faisant une recherche je m’aperçois que ces deux choses sont confirmées : parmi toutes les algues, la nori est la plus riche en fer et la spiruline fait baisser la tension.
Fer en supplément oral
Indispensable pour refaire les globules rouges. J’ai doublé le dosage habituel et varié entre 2 marques.
Acide folique
J’ai pris du Folavit 2x jour
Vitamine C tamponnée
J’ai pris environ 2 grammes de vitamine C par jour (et je continue) sous forme de poudre de vitamine C (“Platinum chez Mannavital). Très contente. La vitamine C permet de mieux absorber le fer.
Auto-Massage
Massage de tout le corps tous les jours pour activer la circulation sans fatiguer le coeur
Sieste par terre dans l’herbe
Méditation
Accueillir le positif…je sais que les bonnes pensées, prières et bonnes énergies des personnes qui m’entourent ont aussi beaucoup contribué à mon rétablissement :)
Je suis restée dans ma cabane pendant une semaine. Ensuite une amie a pris l’avion pour venir me chercher en Belgique et me ramener en voiture jusqu’à ma petite maison de montagne, en Suisse.
Là j’ai eu un rendez-vous dans un cabinet médical privé. On a mesuré mon taux d’hémoglobine qui était déjà remonté à 9g/l et j’ai pu avoir une injection de fer par intraveineuse, qui m’a fait retrouver beaucoup d’énergie. Bien entendu j’ai continué tout ce que je viens de citer, si bien que la semaine suivante j’étais à 12! (le médecin était plutôt épaté).
Malgré ce bon résultat, j’ai continué à ménager ma monture, car malgré ce bon résultat, aller jusqu’au bout de la rue m’épuisait encore. Les marqueurs de santé sur papier sont importants, mais les signaux du corps le sont tout autant…
Et voilà, aujourd’hui je vais bien! Et je me dis que d’une certaine manière, tout cela portera ses fruits.
Une aventure s’achève, une autre commence.
Dans la prochaine lettre je ferai un résumé de toutes les informations que l’on m’a transmises.
À très bientôt,
Senta
Bravo Senta, vous êtes une femme formidable qui nous ouvre le yeux au fil de vos courriers. Une lectrice assidue de Suisse, chez qui vous serez toujours la bienvenue. Amicalement. Coco
Merci infiniment pour votre lettre qui m'a captivée du début à la fin. Elle pourra inspirer et rassurer d'autres personnes dans la même situation que vous.
Malgré le peu d'énergie vous avez réussi à faire confiance à votre intuition qui a pris le gouvernail.
Incroyable cette force!
Excellent rétablissement total! Je viens de m'abonner à votre lettre et vous envoie tout mon soutien.