10 Actions urgentes contre l'éducation sexuelle précoce (EVRAS, Belgique). Appel aux adultes responsables
Il faut agir d'ici la rentrée!
Conseil : Attention de bien respecter l’intimité des familles et de garder vos discussions sur ce sujet en dehors de la présence des enfants.
Ce post est un appel à une mobilisation générale contre des programmes d’hyper-sexualisation qui visent à ‘enseigner la sexualité’ aux enfants, dès le plus jeune âge. On y parle par exemple ‘des avantages’ de la pornographie, de la masturbation, d’envoyer des textos avec des photos de nus ou du consentement dans les relations sexuelles, pour ne citer que les exemples les plus choquants des ‘savoirs à acquérir’, selon le guide de l’EVRAS. Il est temps d’agir. Des témoignages d’enfants ayant été traumatisés par certaines animations commencent à affluer et la Fédération Wallonie Bruxelles compte passer à la vitesse supérieure dès la rentrée. Après un bref exposé de la situation, vous trouverez divers moyens pour réagir et protéger l’innocence de nos enfants en danger.
Les programmes d’hyper-sexualisation, obligatoires dès la rentrée
Obéissant aux directives de la gouvernance internationale, en coordination avec l’Union européenne (les standards européens d’éducation à la sexualité), nos systèmes éducatifs sont engagés dans des programmes dangereux pour les enfants, sous couvert de ‘droits sexuels’, de bien-être et d’inclusion. En Belgique, la Fédération Wallonie Bruxelles a dégagé un budget de 4,8 millions d’euros pour promouvoir dès la rentrée le programme EVRAS d’Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle. Elle prévoit de rendre obligatoire un certain nombre d’animations, en 4ème et en 6ème primaire et surtout d’imposer le guide EVRAS comme outil référentiel. En effet, si le programme EVRAS existe depuis 2012, les écoles avaient la faculté de le mettre en oeuvre selon leur modalités propres. Mais la FWB menace d’imposer les contenus, les modalité et les intervenants externes pour ces animations, tout cela en dehors de la connaissance et du consentement des parents et des enseignants ou de l’implication des psychologues et pédopsychiatres.
Trois concepts à éliminer : ‘la sexualité infantile’, le ‘consentement sexuel’ des enfants et l’enfant ‘transgenre’.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, certains éléments de ces programmes paraissent simplement contrevenir aux infractions du code pénal sur la protection des mineurs. Il s’agit donc aussi de faire appliquer nos lois, avant qu’on ne les modifie en urgence, à l’insu de tous. Il ne faut pas s’y tromper, sous prétexte de faux-débats tels que l’inclusion des personnes transgenre dans la société, la notion fondamentalement perverse de ce programme est l’idée que les enfants ont une sexualité dès la naissance et qu’il faut s’en occuper. Cette notion dangereuse, n’a aucun fondement scientifique et ignore les stades du développement de l’enfant. Elle provient des théories du ‘père de la révolution sexuelle’, Alfred Kinsey, qui a affirmé l’existence d’un désir et d’un plaisir sexuel chez l’enfant. L’on a appris plus tard que Kinsey était pédophile et que ses données provenaient des ‘observations’ de collaborateurs pédocriminels qui ont violé des centaines d’enfants ‘au nom de la science’; y compris des nourrissons. Ce concept doit tout simplement disparaître et il faut exiger l’interdiction d’activités autour de la sexualité dans les petites classes, alors qu’EVRAS prévoit au contraire d’en organiser dès 5 ans.
Il n’est pas question non plus d’éduquer l’enfant au consentement. L’idée que ‘c’est ok entre jeunes, tant que l’enfant donne son consentement’ est parfois glissée dans les programmes, alors que c’est contraire aux notions juridiques qui protègent les mineurs. L’enfant est par définition incapable de consentir à une relation sexuelle, car il ne peut pas se représenter ce que cela implique vraiment. (voir la conférence La sexualité infantile, une invention de toute pièce au dépens des enfants du Dr. Régis Brunod, expert judiciaire dans les questions d’abus sur mineurs).
Enfin, il faut aussi souligner les dangers de l’introduction des théories de genre dès le plus jeune âge, avec des propositions de changement d’identité et ensuite de ‘transition’ de genre, comprenant des thérapies hormonales, voire des interventions chirurgicales pour changer de sexe.
MOYENS POUR AGIR !
1. S’informer, 4 sites de référence
Le site sauvonsnosenfants.weebly.com a été créé par un collectif qui compte des pédo-psychiatres, des parents et des membres d’association pour la protection de l’enfance. On y explique ce qui pose problème avec EVRAS d’un point de vue du développement de l’enfant et d’un point de vue juridique. Il y a aussi des témoignages de parents dont les enfants ont été perturbés par ces animations, des informations scientifiques et des propositions d’action, dont des lettres à envoyer aux directions des écoles.
Le site d’Innocence en danger, une association qui lutte contre les violences sexuelles faites aux enfants, a également relevé les éléments inappropriés dans le programme EVRAS. On y trouve un ensemble de questions - réponses et l’association propose aussi une formation aux enjeux de l’EVRAS.
L’Observatoire de la petite sirène est un collectif d’experts multidisciplinaire qui se consacre plus particulièrement à la manière dont sont traitées les questions de dysphorie de genre et les thérapies de transitions/d’affirmation de genre, ainsi que leurs conséquences.
Les professionnels contre l’éducation sexuelle et les droits sexuels un site français qui analyse et critique les textes des ‘standards européens d’éducation à la sexualité’ de l’OMS.
2. Échanger des témoignages + Appel à témoins
Bien sûr toutes les animations ne sont pas données par des irresponsables, mais les exemples de dérives inacceptables sont de plus en plus fréquents. Voici quelques extraits des témoignages reçus :
Dans un village en Wallonie : une fillette de 6ème primaire est rentrée à la maison après une animation EVRAS et a demandé : ‘maman est-ce que tu te masturbes ?’ et ‘quand papa a une érection, ça va plutôt à gauche ou à droite ?.
Une mère enseignante dans le secondaire rapporte : “Dans l'établissement bruxellois où je travaille, une de mes collègues amies m'a relaté un incident lors d'une séance EVRAS dans une de ses classes de 4ème secondaire (séance à huis clos; aucun personnel de l'établissement n'était autorisé à y participer) où la personne qui présentait a montré sa poitrine aux élèves, ce qui les a bien évidemment choqués. Je n’imagine pas ce qui peut se passer en primaires ou en maternelles…”
Dans une autre école bruxelloise un garçon de 11 ans à raconté qu’ « à la fin de la séance, on a retrouvé les filles et l’animateur nous a demandé d’expliquer aux filles ce que c’était l’érection”.
Toujours en Belgique : en 1ère primaire ma fille a participé sans mon consentement (puisque nous n'avons pas été prévenus) à sa première cellule Evras. L'après midi même qui a suivi cette intervention, ma fille a subi des attouchements dans les toilettes. Elle y était seule, les garçons étaient à plusieurs. En revenant à la maison, elle m'a tout de suite confié ce qui s'était passé, elle était perturbée, en colère, a pu dire avec ses mots qu'elle se sentait humiliée…
Vous trouverez d’autres témoignages sur les sites mentionnés au 1 er point.
Attention de bien respecter l’intimité des familles et de ne pas mentionner ces témoignages en présence des enfants.
Si vous ou vos enfants avez rencontré des difficultés à l'occasion du programme d'éducation sexuelle à l'école, vous pouvez transmettre vos témoignages sur la page contact du site sauvons nos enfants.
3. Participer et partager l’enquête ‘L’éducation à la sexualité selon le programme EVRAS’ ;
Nos gouvernements ont de plus en plus tendance à prendre les décisions sans consulter les citoyens. Ils se basent sur des politiques internationales, armés de chiffres obscurs et d’avis d’experts qui sont trop souvent liés à des idéologies ou à des intérêts financiers. Des citoyens belges et européens ont décidé de créer leurs propres sondages, afin de présenter des chiffres plus réalistes lors de discussion avec le politique ou les médias. Ils ont développé le site démocrativeparticipative.eu Plusieurs milliers de personnes ont déjà répondu à l’enquête indépendante sur le programme EVRAS, et la très grande majorité le rejette ! Plus il y aura de gens pour participer à l’enquête, plus elle pourra avoir du poids dans les discussions.
4. Aidez à distribuer 1/2 million de flyers !
La plupart des gens ignorent le contenu des programmes d’éducation sexuelle précoce en Belgique. Pour recueillir l’avis général sur cette question, 1/2 million de flyers ont été imprimés. Les flyers renvoient vers le site de l’enquête sur lequel se trouvent aussi des éléments d’information, site web et vidéos. L’on peut donc prendre le temps de se faire une opinion, avant de répondre à l’enquête.
Vous pouvez envoyer un mail à info@democratieparticipative.eu pour savoir où prendre des flyers.
Distribuer des flyers est un bon moyen de rencontrer d’autres personnes avec qui l’on peut s’allier pour défendre l’intérêt des enfants. On peut les distribuer dans les boîtes aux lettres (ce n’est pas de la publicité) ou par exemple dans les lieux publics où il y a des familles durant l’été.
5. Signer la lettre ouverte à la ministre
Lire, signer et partager la Lettre ouverte , ‘Non à l’hypersexualisation de nos enfants, au nom d’un soi-disant progressisme !’…telle que proposée dans le programme EVRAS.
Dans cette lettre des professionnels de la santé mentale des enfants et des adolescents dénoncent l’introduction des théories de genre dès l‘âge de 5 ans, ainsi que le principe de l’auto-détermination qui est à la base de l’approche du guide EVRAS. Ils rappellent que l’enfant a le droit au respect des étapes de son développement et que leur parler de la sexualité est une intrusion dans son psychisme, de nature à provoquer un traumatisme. Ils s’insurgent aussi contre le fait que le guide EVRAS a été rédigé sans la participation des professionnels concernés.
6. Écrire à la direction de l’école
NOM, prénom
Adresse + n° GSM
Madame la Directrice OU
Monsieur le Directeur
Ecole de … + adresse
RECOMMANDE + AR
Madame la Directrice OU Monsieur le Directeur,
Objet : le programme EVRAS.
Nous nous permettons de vous adresser la présente en notre qualité de parents OU père OU mère OU tuteur de notre OU nos enfant(s) NOM + prénom de la clase de ….
Nous apprenons par le journal (Le Soir, La Libre Belgique, …) OU la télévision OU d’autres parents que le programme EVRAS va être généralisé à partir de septembre 2023 dans les écoles primaires et secondaires en Wallonie et à Bruxelles.
D’après nos informations, ce programme a pour but de sensibiliser les enfants à partir de 5 ans à la sexualité OU d’assurer une éducation sexuelle des enfants.
Par la présente, nous vous demandons des informations plus précises sur le contenu du programme EVRAS, comme le prévoit la Circulaire n° 7801 du 22-10-2020 relative à « L’exercice de l’autorité parentale en matière scolaire ».
En tout état de cause, nous considérons que l’éducation sexuelle des enfants touche à leur intimité, leurs émotions, leur développement psychologique et contient des aspects religieux et spirituels, et nous estimons que ce n’est pas le rôle de l’école de s’en occuper de manière standardisée et obligatoire, car cette question relève d’abord de la famille.
En raison de nos convictions religieuses (préciser laquelle) OU nos convictions philosophiques OU nos conceptions idéologiques, nous estimons qu’il n’appartient pas à quelqu’un d’étranger à la famille et qui ne connaît pas nos enfants OU qui n’a pas été choisi par la famille de s’occuper de leur éducation sexuelle, en particulier dans ce contexte.
Nous attirons votre attention sur le fait que la Constitution belge (article 24) prévoit que l’enseignement est neutre et doit donc respecter les conceptions philosophiques OU idéologiques OU religieuses des parents et des élèves.
En conséquence, nous vous signifions notre refus catégorique que notre enfant NOM + prénom de la clase de ….assiste aux cours d’EVRAS, et vous demandons donc que notre enfant soit dispensé de ces cours et qu’il soit pris en charge par l’école pendant le temps de ces cours.
Dans l’attente d’une confirmation écrite et rapide de votre accord sur notre demande de dispense, et en tous cas avant la rentrée scolaire, nous vous prions d’agréer, Madame la Directrice OU Monsieur le Directeur, l’assurance de nos sentiments les meilleurs.
Signature(s)
7. Suivre une formation (gratuite) aux enjeux de l’EVRAS organisée par Innocence en Danger
L’association propose une formation de 2 h, gratuite, centrée sur 3 objectifs : comprendre les notions qui posent problème dans l’EVRAS, connaître les droits des parents et des enfants et communiquer de manière adaptée et constructive des enjeux d’EVRAS avec les interlocuteurs responsables (direction d’école, politiques, planning familial etc.)
8. Sensibiliser les enfants aux agressions sexuelles
Il fût une époque où l’on disait aux enfants de se méfier des adultes qui leurs proposaient des bonbons…
Le Loup est une vidéo qui sensibilise les enfants aux agressions sexuelles, sans introduire des images et des notions inappropriées. Réalisée par l’artiste Mai Lan Chapiron, qui est partie de son propre vécu, la vidéo est complétée par un livre, une chanson et une affiche. Plus d’infos sur leloup.org
9. Groupes de parents, Facebook
En Belgique Francophone, les forces vives se rassemblent actuellement sur la page Facebook ‘sauvons nos enfants’
Certaines écoles ont déjà constitué un groupe de parents pour exiger plus d’informations sur la mise en oeuvre du programme EVRAS dans leur école et, le cas échéant signifier le refus de participation des enfants aux animations EVRAS.
10. Livres, vidéos, articles
Livres à lire :
Ariane Bilheran “L’imposture des droits sexuels selon l’OMS ou la loi du pédophile au service du totalitarisme mondial”, 2022.
Ariane Bilheran, Amandine Lafargue “Psychopathologie de la pédophilie”, Dunod, 2021.
Céline Masson “La fabrique de l’enfant transgenre”, éditions-observatoire, 2022.
Vidéos :
L’éducation sexuelle selon l’OMS: danger. Karl Zero et Ariane Bilheran
Maurice Berger, les dangers de l’éducation à la sexualité pour les enfants et les adolescents
LES VIDEOS DU COLLOQUE ‘LA DERIVE TOTALITAIRE SUR LES ENFANTS’ DU 13 MAI À PARIS SONT A PRESENT EN ACCES LIBRE ICI!!
Karine Baillieu : Diagnostic et constats actuels de la dérive totalitaire sur les enfants.
Ariane Bilheran : Les « droits sexuels » des enfants, origines, filiation, promoteurs, concepteurs.
Dr Régis Brunod : La sexualité infantile : une invention de toute pièce aux dépens des enfants.
Amandine Lafargue : Faire preuve d’inventivité clinique face au caractère inédit des troubles psychiques infantiles
Aussi grave, sinon pire. Cela s'appelle Sensoa-gids. Vous pouvez voir plus d'infos à partir de l'enquête en flamand sur www.participatieve-democratie.be. Les flyers sont également bilingues.
Tout à fait d'accord avec votre action, mais prenez garde à ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
La sexualité infantile est une réalité, mise en évidence par Freud au début du vingtième siècle.
( Et Freud est "persona non grata" chez les adeptes du "trans ! )
La masturbation est une réalité aussi. Tous les enfants en explorant leur corps découvrent certains endroits qui leur procurent du plaisir.
Le choix n'est pas entre l'idéologie du genre et le retour au puritanisme du XIX ème siècle, bon sang !