# 1 La pseudo-sexualité des enfants : la 'science' pédocriminelle d'Alfred Kinsey et ses collaborateurs
Le mensonge à la base des programmes d'éducation sexuelle dans les écoles
Mise à jour le 24 octobre 2023 :
le deuxième volet de cette série sur La pseudo-sexualité des enfants n’est pas “Kinsey, les collaborations nazies, eugénistes et les programmes de contrôle MK Ultra de la CIA’ mais bien #2 le rôle du SIECUS et de l’IPPF organes de conseil des politiques internationales sur la sexualité.
Les dangers de l’idée d’une sexualité dès la naissance
Difficile de ne pas s’en rendre compte, l’éducation à la sexualité est actuellement l’une des ‘priorités’ de l’enseignement partout dans le monde, en droite ligne avec les recommandations édictées par l’OMS et ses partenaires onusiens. Au-delà des mesures de prévention (contraception, maladies) et de lutte contre les discriminations, il faut se demander pourquoi l’on vise aujourd’hui à donner une éducation sexuelle dès les classes maternelles. Car en soi, une telle pratique constitue une effraction de l’espace psychique (et parfois physique) de l’enfant et viole son droit le plus fondamental : celui d’être un enfant et d’être respecté dans sa fragilité et son innocence.
Pour comprendre de quoi il s’agit, voici quelques exemples tirés du guide EVRAS, le guide pour l’Éducation à la Vie Relationnelle Affective et Sexuelle, qui s’inspire en grandes lignes des ‘droits sexuels du planning familial mondial’ et qui sert d’outil de référence en Belgique francophone :
DÈS 5 ANS
Illustrer, à l’aide d’exemples concrets, comment l’amitié, l’amour et la sexualité se vivent et s’expriment dans sa vie d’enfant (p. 183)
DÈS 9 ANS
Influence positive et négative de la pression des pairs, des médias, des pornographies (p. 137)
L’amour, être amoureux, le plaisir, la masturbation, l’orgasme (p. 187)
La sexualité est présente dès la naissance (p. 193)
Beaucoup de jeunes pourront écrire ou se retrouver en possession de sextos ou diffuser des photos dénudées de soi. L’idée n’est pas de les en dissuader, mais de leur donner les éléments pour éviter que ces pratiques ne leur attirent des ennuis (p. 192)
DÈS 12 ANS
Apprentissage de la pornographie, ses avantages et ses inconvénients (p. 197), faire preuve d’esprit critique en regardant des films pornographiques. (p. 210)
Le consentement dans les relations sexuelles de nature transactionnelle (prostitution, escort, accompagnement sexuel, mais aussi en échange de petits cadeaux, repas, sorties, petites sommes d’argent). (p. 197)
Comment ne pas se demander si ce guide a été rédigé par des pédophiles? De tels propos choquent, d’autant qu’ils s’apparentent à de la corruption de mineurs (F) ou à l’incitation à la débauche (B), passibles de peines pénales. Pourquoi y a-t-il un glissement de la notion de prévention, de protection des mineurs à celle d’’éducation à la sexualité’ ?
Les rédacteurs de cet instrument pédagogique (apparemment aucun expert national n’a été consulté) ont manifestement oublié toutes les théories des stades du développement psycho-corporel et affectif de l’enfant, puisque, l’on ne peut pas parler de sexualité avant le développement hormonal et l’apparition de la puberté. L’enfant a certes une sensorialité, tout comme l’adulte (par ex. on peut apprécier des massages sans que cela revête le moindre caractère sexuel). Mais il n’a pas de sexualité et il doit au contraire être protégé de toute intrusion de ce type dans son espace psychique et corporel. Alors d’où vient la notion qu’il existe une sexualité dès la naissance et qu’il faut éduquer les enfants à la sexualité dès le plus jeune âge?
Cette idée fondamentalement erronée est une dangereuse imposture. (voir le livre ‘L’imposture des droits sexuels selon l’OMS’ d’Ariane Bilheran).
On la doit avant tout à Alfred Kinsey, le ‘père de la révolution sexuelle’, dont les théories ont été diffusées à l’échelle mondiale et ont servi de base à l’élaboration politiques en matière de sexualité, depuis plusieurs décennies.
Kinsey affirmait que les enfants étaient "sexués dès la naissance" et qu'il était évident que "plus tôt ils commenceraient à recevoir une éducation sexuelle, plus ils auraient de chances de développer des personnalités adaptées et des attitudes saines à l'égard du comportement sexuel".
Alfred Kinsey
Alfred Kinsey était professeur d'entomologie & de zoologie, avant de passer à l’étude des comportements sexuels et de devenir « le père de la révolution sexuelle » avec la publication de deux livres renversant les conceptions de son époque : Sexual Behavior in the Human Male (1948) et Sexual Behavior in the Human Female (1953).
Kinsey s’est appliqué à recueillir les moeurs sexuelles des américains à travers des milliers d’entretiens et de questionnaires dont les résultats furent utilisés pour réformer de nombreuses lois, dont la loi pénale de 1955 concernant les délits sexuels.
Si cela permit une véritable révolution sexuelle, grâce à la dépénalisation de l’homosexualité et d’autres moeurs jusque là interdits entre adultes consentants, cette nouvelle loi diminua aussi la protection des femmes et des enfants contre l’atteinte à la pudeur et le viol. Car Kinsey, ‘le libéral’ proposait de relâcher les délinquants sexuels, sous le prétexte que les enfants sont à 100% orgasmiques dès leur naissance et qu’il y a des « bénéfices pour les enfants à avoir des relations sexuelles avec des adultes ».
Soutenu et financé par la fondation Rockefeller, Kinsey fut promu comme le "meilleur expert scientifique au monde sur la sexualité humaine" et est célébré comme un héros de la science et de la contre-culture jusqu’à ce jour.
Pourtant, de nombreux éléments attestent du fait qu’il était lui-même un déviant sexuel, qu’il a falsifié la présentation de ses données, qu’il a incité des pédocriminels à violer des milliers d’enfants ‘à des fins de recherche’, et qu’il a entretenu des collaborations avec des nazis, eugénistes et des programmes secrets de la CIA impliquant des tortures.
En réalité, les éléments du dossier Kinsey sont de nature à réviser toute la littérature scientifique sur ‘la sexualité infantile’.
Des crimes pédophiles sous prétexte de ‘recherche’
Extraits de la video ‘le rapport Kinsey’ ou ‘Kinsey’s paedophiles’
“Alfred Kinsey a volé l’innocence dont je n’avais encore même pas conscience”.
Dans le documentaire ‘Kinsey’s paedophiles’, Esther White, la fille d’un ancien ‘collaborateur’ de Kinsey témoigne des abus qu’elle a subis dans le cadre des recherches de Kinsey. Afin de récolter des données sur le comportement sexuel des enfants, Kinsey payait son père et son grand-père pour la violer, chronométrer ses soi-disants ‘orgasmes’ (cris, pleurs) et consigner les données dans les questionnaires ‘scientifiques’.
Mon grand-père a abusé de moi, quand j’avais trois ou quatre ans. Il appelait cela ‘faire l’amour’, mais je sais aujourd’hui que c’était du viol. J’avais constamment peur, parce que je n’aimais pas ce qu’il me faisait. Mais je devais le faire pour être une enfant obéissante. Parfois j’avais même des convulsions, tellement c’était douloureux.
Esther se souvient que le Dr Kinsey rendait visite à la famille.
On me disait que c’était un rendez-vous très important et que j’allais rencontrer des messieurs très importants qui allaient me poser des questions. Et que je devrais donner les bonnes réponses; expliquer que j’étais heureuse dans la famille et que j’aimais mon père.
Au moment de partir, mon grand-père avait demandé à Kinsey : “Alors comment fait-on pour le chèque” ? Et Kinsey avait répondu : “oh, j’allais presque oublier. J’ai rempli un chèque à votre nom et un autre à celui de votre fils”.
J’ai vu ce chèque, j’ai vu Alfred Kinsey le remettre à mon grand-père.
Esther se souvient aussi avoir vu le chronomètre servant à enregistrer ses supplices, ainsi que certains questionnaires.
Deux enfants inclus dans les ‘enquêtes’ de l’institut Kinsey
Selon l’institut qui porte aujourd’hui le nom de Kinsey, entre 316 et 2035 enfants ont été utilisés dans ce type de ‘collecte d’informations’ sur la sexualité.
Les données de la recherche sur la sexualité infantile ont été recueillies à partir des journaux personnels de plusieurs pédophiles. L'un d'entre eux, Rex King (repris en tant que ‘Greene’ dans les tableaux publiés) a tenu un journal détaillé pour Kinsey, relatant plus de 800 rapports sexuels avec des enfants, y compris des bébés âgés de deux mois seulement. King avait été présenté à Kinsey par son mentor, le Dr Robert Dickinson, qui entretenait déjà des liens avec ce pédophile depuis plusieurs années. Kinsey lui avait alors donné des instructions concernant la manière de consigner et mesurer ses ‘rencontres’, afin de leur donner un caractère scientifique.
Kinsey était particulièrement admiratif de King et le félicitait d’avoir récolté un tel ensemble de données ‘unique’ :
“Je vous félicite pour l’esprit de recherche qui vous a mené à récolter ces données durant toutes ces années. Tout ce que vous avez accumulé doit à présent être utilisé dans des canaux scientifiques”.
Toujours dans le documentaire ‘Secret History: Kinsey’s paedophiles’ produit en 1998 pour Channel 4, d’anciens collaborateurs ont entrepris de défendre Kinsey et Green. Le psychologue Clarence Tripp, l’un des plus proches collègues de Kinsey a par exemple fait le commentaire suivant à propos des ‘travaux de Greene/King’ (11: 41) :
Cet homme a eu des centaines de contacts sexuels avec des enfants, sans avoir jamais été inculpé, ni arrêté. Tout le monde le trouvait formidable. Les enfants le trouvait formidable, les mères le trouvaient formidable. Il n’y a que deux témoins qui ont contredit cela. Ils avaient consenti à la relation sexuelle, mais ils l’ont trouvée trop douloureuse et se sont mis à hurler. Le problème, c’est que ces enfants étaient très jeunes et qu’ils avaient des sexes très étroits, alors que ‘Greene’/King était un adulte avec un sexe énorme. Il y avait là un problème de compatibilité.
Ce commentaire en dit donc très long sur l’état d’esprit des ‘collaborateurs’ de l’Institut Kinsey…
En 1948, Kinsey a publié une bonne partie des notes de King (alias Greene) dans son premier opus révolutionnaire ‘Sexuality in the human male’. Mais au lieu de les présenter comme des commentaires extraits du journal d’un pédophile, il choisit de les mettre en valeur comme la preuve de l’existence d’une sexualité infantile dès la naissance.
Vu le succès fracassant du livre dès sa sortie, il est stupéfiant que personne à l’époque n’ait attiré l’attention sur la nature données présentées pour postuler une théorie de la sexualité infantile. Dans les tableaux publiés par Kinsey, King avait entrepris de chronométrer le temps qu’il fallait à des garçons âgés de 2 mois à 15 ans pour atteindre la jouissance par la masturbation, et ce de manière répétée. Il ressort de ces chiffres que certains enfants avaient été violés durant plusieurs heures d’affilée. Voici le tableau 34 avec des exemples d’orgasmes multiples chez des garçons âgés de 11 à 14 ans : un bambin de 11 mois a eu 14 ‘orgasmes’ en 38 minutes, un enfant de 4 ans en a eu 26 en 24 heures…
Et comment King définissait-il un orgasme chez son "partenaire" enfant ou nourrisson? Par "de violentes convulsions de tout le corps, une respiration lourde, des gémissements, des sanglots ou des cris plus violents, parfois accompagnés d'une abondance de larmes (en particulier chez les enfants les plus jeunes)".
Faut-il rappeler que les nourrissons ne sont pas physiquement capables d'orgasme ? Ce qui est décrit ici, et ce que Kinsey a décrit dans un épisode de 1954 du magazine "Sexology", n’est rien d’autre que l’expression de la souffrance traumatique de la douleur dûe au viol !
Prisonniers, membres de réseaux, familles incestueuses
Un autre tableau portant sur plus de 600 enfants catégorise les adultes figurant dans les recherches de Kinsey. Pour la moitié, il s’agissait de pédo-criminels recrutés dans des prisons ou dans des réseaux pédophiles…L’autre moitié était composée de personnes connues des enfants : 32% étant des amis ou connaissances de la famille, 9% des oncles, 4% des pères, suivi de frères, de grands-pères et d’autres ‘proches’. Ce tableau confirme bien l’incitation à l’inceste décrit dans le haut de l’article.
Paul Gebhart, un autre collègue confirme que la nature de ces données et leur obtention était un secret bien gardé : “C’était illégal, nous le savions tous. Mais il était vraiment important que le monde puisse étudier la sexualité infantile”.
Une ‘science’ par et pour les pédocriminels
Avant les années 1950, l'"éducation sexuelle" était extrêmement controversée. Le sexe lui-même était quelque peu privé et tabou, à la fois en raison des moeurs héritées d’une société puritaine, mais aussi en raison des risques liés aux grossesses et aux maladies sexuellement transmissibles.
Après la guerre, les best-sellers d'Alfred Kinsey ont véritablement servi de base aux revendications de la "révolution sexuelle" et en particulier aux homosexuels. Avec l’amélioration du traitement des maladies sexuelle et les modes de contraception qui se mirent à progresser, c’est tout un changement social qui s’amorça.
Suite à la publication de son fameux rapport, Kinsey parcourut l’Amérique, donnant des conférences dans nombreuses universités, financé par la Fondation Rockefeller.
Ce fut pour lui l’occasion d’ancrer ses idées sur la sexualité infantile et de proposer la dépénalisation de la pédocriminalité. Les changement des lois sur la sexualité furent donc introduits par le biais des lois pénales modèles rédigées par l’Américan Law Institute en 1948, toujours avec les financements de la fondation Rockefeller. Concernant les enfants, ceci eut pour premier effet la diminution de la protection des femmes et la facilitation de la pédophilie. L’argumentation de Kinsey était sans ambiguïté :
Tous les enfants sont orgasmiques dès la naissance. Par conséquent, ils peuvent bénéficier de relations sexuelles avec des adultes et même de l’inceste. Il est donc nécessaire d’abaisser l’âge du consentement. Les enfants ont besoin d’une éducation précoce à la sexualité à l’école. Il faut leur enseigner la masturbation et les actes hétérosexuels. Toutes les personnes enfermées pour des délits sexuels devraient être libérées, car les récidives sont rares…
Témoignant devant la sous-commission sur les crimes sexuels, il avait affirmé que :
L'hystérie de la société fait plus de mal aux enfants que l'agression elle-même : "Il est difficile de comprendre pourquoi un enfant, si ce n'est en raison de son conditionnement culturel, devrait être perturbé par le fait qu'on lui touche les organes génitaux, ou par le fait de voir les organes génitaux d'autres personnes, ou encore par des contacts sexuels encore plus spécifiques".
Pervers jusqu’à l’auto-destruction
Le Dr Miriam Grossman, une psychiatre qui s’est penchée sur le parcours de Kinsey a été horrifiée en découvrant 'le monstre’ qui se cachait derrière un air de scientifique et de bon père de famille. :
"Lorsque je dis que Kinsey était un individu profondément perturbé, cela ne rend pas compte du niveau de sa psychopathologie. Je suis psychiatre depuis trente ans et croyez-moi, j'ai rencontré des gens très étranges. Je ne suis pas facilement choqué.
Mais lorsque j'ai commencé à lire la biographie officielle de Kinsey... que puis-je vous dire ? C'était - veuillez excuser le jargon technique - un véritable malade mental.
Kinsey était affligé au plus profond de lui-même. C'était un être humain dépravé, et sa maladie émotionnelle s'exprimait à travers sa sexualité. Il était rongé par une obsession grotesque et débilitante à l'égard d'un large éventail de comportements anormaux - je vous épargnerai les détails, mais je doute fort qu'au cours des 62 années de la vie misérable de Kinsey, il ait connu ne serait-ce qu'un seul jour ce que nous considérerions comme une sexualité saine".
Un jour, Kinsey s'est circoncis lui-même avec un couteau de poche, sans anesthésie. Il se mutilait les parties génitales avec des cordes et introduisait des objets dans son urètre. Il souffrait constamment d’une inflammation des testicules. Selon James Jones qui a écrit la biographie de Kinsey, celui-ci ne serait pas mort d’un trouble cardiaque, ni d’une pneumonie (version officielle de Wikepedia), mais bien de complications liées à l’inflammation qu’il avait aux parties génitales:
“L'orchite ... marquée par la douleur, le gonflement ... est généralement due à la gonorrhée, à la syphilis, à la filariose ... L'orchite traumatique [est] une orchite consécutive à un traumatisme". Ceci n’était pas dû à la malchance, mais au fait que Kinsey avait eu des centaines de rapports violents avec de nombreux partenaires sexuellement malades, ainsi que des traumatismes importants, aux testicules et à l'urètre. Cette mort suggère fortement que Kinsey avait aussi contracté une maladie vénérienne au cours de ses ébats frénétiques. Ceci et le terrible traumatisme qu'il a infligé (mutilation)... à ses organes sexuels ont sans aucun doute conduit directement à sa mort prématurée.” (Reisman ‘Sexual Sabotage, p. 67)
Est-ce donc là l’homme dont il faut appliquer les enseignements?
A suivre dans le prochain article :
#2 le rôle du SIECUS et de l’IPPF organes de conseil des politiques internationales sur la sexualité.